Ngakoutou Mathurin (Tchad)
«L’Afrique fait de plus en plus confiance à la Chine pour sa modernisation et pour améliorer la vie de sa population, qui souffre plus que d’autres. À travers ce sommet, les peuples africains espèrent presque une solution à leurs problèmes quotidiens, connaissant la volonté de la Chine de coopérer avec l’Afrique. Cela se résume par l’engagement de nos présidents à signer des accords de coopération avec ceux qui le méritent, en prenant en compte les avis des techniciens et experts africains.
Les délégations africaines doivent inclure des spécialistes capables d’identifier les véritables besoins du continent. Nous attendons également que les accords soient respectés, avec la volonté d’éviter tout laxisme. Trop souvent, la partie africaine néglige ses responsabilités dans la mise en œuvre des accords. Nos décideurs doivent avoir confiance dans les entreprises chinoises et s’inspirer de leurs bonnes pratiques, notamment dans l’innovation et la protection de l’environnement.»
Patrick Mogani (Centrafrique)
«L’Afrique attend beaucoup de ce sommet pour son développement. Cette rencontre est une opportunité pour appliquer les recommandations de l’initiative ‘la Ceinture et la Route’ et pour souligner les réalisations dans plusieurs pays africains. Comme l’a souligné le président chinois, il s’agit de relations gagnant-gagnant, mais cela doit se concrétiser dans tous les domaines, pas seulement dans les infrastructures qui impressionnent la majorité des Africains.»
Fify Solange Tangamu (Rdc)
«Les Africains ne doivent pas tout attendre de la Chine, quels que soient les liens d’amitié et d’ouverture de leur coopération. Nous devons nous engager davantage et veiller à ce que les propositions du président chinois correspondent à nos plans d’action, à nos priorités et à nos objectifs.
La Chine ne fera pas tout à notre place, ni ne changera nos mentalités. Nous devons travailler ensemble pour renouveler la confiance et traduire nos objectifs de coopération dans l’esprit du gagnant-gagnant. Il est temps de prendre nos relations au sérieux et de concrétiser nos projets. Les peuples africains attendent des changements, mais surtout de la part de leurs dirigeants, qui ont le pouvoir de décider de la manière dont ils bénéficieront des coopérations avec d’autres partenaires.»
Awa Faye (Sénégal)
«Dans son discours, le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a insisté sur l’importance des partenariats gagnant-gagnant, et chaque partie doit en tirer profit. En me basant sur les réalisations déjà présentes dans mon pays, je suis convaincue que l’Afrique a beaucoup à gagner dans cette coopération, notamment dans des domaines comme l’agriculture, l’économie, le numérique, et la formation professionnelle.
Avec l’avènement de l’intelligence artificielle, l’Afrique, et particulièrement mon pays, le Sénégal, veut tirer parti de cette révolution. Nous attendons des perspectives et des résultats concrets de cette coopération. Au Sénégal, les fruits de cette collaboration sont déjà visibles, avec des contributions significatives au développement, comme les routes, autoroutes, le Grand Théâtre national ou le Musée des civilisations, qui témoignent de l’amitié entre Pékin et Dakar.
Tous les Africains ont besoin de telles réalisations. Les dirigeants africains doivent maximiser les bénéfices de l’initiative de la Ceinture et la Route au profit de leurs peuples. La modernisation conduit à l’autonomie, et l’Afrique souhaite des formations approfondies pour assurer son propre développement à long terme».