La société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) envisage de continuer aux multiples chantiers de moindre coût d’investissement. Un programme pour rendre son produit accessible à tous les habitants de la capitale fédérale est mis en place. Le chargé de la communication de la société d’Etat, Moustakim Ibrahim, indique que, dans certaines zones, le réseau est presque inadapté aux besoins de la clientèle à cause de sa vétusté.
Selon lui, l’établissement public s’y met sur la réhabilitation et l’extension du réseau de l’eau dans la mesure où la capitale et ses environs s’agrandissent. «La direction générale mène une politique visant concrètement à rendre ce produit accessible avec des fonds propres. Tel est le cas du quartier Djomani à Moroni où il y a eu quinze ans d’absence de ladite ressource. Il s’agit d’un petit chantier car tout est relatif à nos moyens actuels. Les résidents se sont montré satisfaits de la réussite du chantier», illustre-t-il.
Moustakim Ibrahim regrette le fait que certaines zones de Moroni et ses environs n’aient toujours pas accès à l’eau depuis des lustres. «La direction de la Sonede tient à mobiliser des fonds pour l’extension du réseau. Même s’il s’avère nécessaire de réhabiliter considérablement le réseau depuis nos stations de pompages. Faute de moyens, nous y travaillons lentement à notre côté. Car la société reconnait que les efforts du gouvernement et elle ne peut pas rester sans rien faire», constate-t-il. A l’entendre, rien ne s’est construit en un seul jour.
Borne-fontaine
Par rapport aux commerçants ambulants des jerricans remplis d’eau, le chargé de communication salue cette initiative d’approvisionner la population en eau, mais il insiste une collaboration avec la boite pour rationnaliser la livraison. «Ils doivent venir acheter de l’eau dans nos locaux et s’approvisionner auprès de nos stations de pompages. Ils n’ont pas le droit de se ravitailler sur la borne-fontaine pour aller vendre auprès de la population. C’est à la population de se ravitailler auprès d’une borne-fontaine», insiste-t-il.