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Fourniture d’électricité I Les coupures répétitives et prolongées déstabilisent la vie courante

Fourniture d’électricité I Les coupures répétitives et prolongées déstabilisent la vie courante

Société | -   Nazir Nazi

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Plusieurs régions vivent dans le noir pendant deux à trois jours. Une situation qui ne laisse pas indifférent les professionnels qui subissent la galère également en dehors du travail. Interrogé le week-end dernier, le patron de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid, reconnait les difficultés liées à la production des mégawatts tout en exposant les problèmes de «radiateurs abîmés», promettant «un retour à la normale «à la fin de cette semaine.

 

Malgré la promesse de répondre aux attentes de ses abonnés à la fin de la semaine dernière, la Société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec) ne cesse d’être pointée du doigt. Plusieurs régions sont délestées. Les coupures prolongées perturbent non seulement des activités professionnelles, mais également les routines familiales. Le personnel de la rédaction de votre journal Al-watwan se plaint des difficultés qu’il rencontre à la réalisation des tâches quotidiennes. Malheureusement, l’entreprise de presse vit le même calvaire que le monde professionnel, malgré un générateur à sa disposition et qui peut servir de dépannage en cas de coupure prolongée.


Mohamed Ahamada, journaliste du service arabe, parle de trois jours successifs durant lesquels la région de Dimani est plongée dans le noir. Selon lui, plusieurs activités sont à l’arrêt au point que les habitants ont du mal à assurer leurs besoins minimaux. «Il est pratiquement impossible de conserver des produits carnés. Ce qui amplifie la crise alimentaire. Les activités liées à la soudure sont mise en veilleuse. Suivre la coupe du monde reste un vrai parcours du combattant. Malgré l’abonnement de Canal+, nous sommes condamnés à rester aux abonnés absents durant les matchs», regrette-t-il.


Dans la région d’Itsandra, plus précisément à Ntsudjini, l’établissement public de l’électricité perd au fil du temps ses habitudes. Abouhariat Saïd Abdallah, rédactrice en chef du journal Al-watwan, reconnait la fourniture régulière avant cette période, mais raconte les coupures intempestives qu’elle subit en dehors des lieux de travail. «Les coupures répétitives sont devenues la norme à Ntsudjini. Pourtant, nous avions l’habitude de passer des mois et des mois sans la moindre coupure. Les risques d’endommager des équipements électriques sont plus élevés. Je ne sais pas si la Sonelec pourrait dédommager ses abonnés en cas d’incidents», crie-t-elle.

D’ici fin de la semaine

Interrogé le week-end dernier, le patron de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid, reconnait les difficultés liées à la production des mégawatts tout en exposant les problèmes que rencontrent ses techniciens en cette période. Selon lui, des radiateurs sont abîmés de sorte qu’il y ait excès de température occasionnant la mise en hors-réseau de certains groupes et la limitation de vitesse pour d’autres.Il compte faire revenir la situation à la normale d’ici la fin de cette semaine. «Malgré cela, nous commençons à voir le bout du tunnel. Les trois groupes sont arrivés à Moroni dont deux sont en cours d’installation à Ngazidja. Il y avait quelques soucis de leur mise en réseau dans le câblage. L’un d’eux est déjà connecté à notre réseau depuis vendredi et l’autre avant ce dimanche», a-t-il espéré.

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