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Fourniture d’électricité I Une baisse des heures d’alimentation au sud de Ngazidja

Fourniture d’électricité I Une baisse des heures d’alimentation au sud de Ngazidja

Société | -   Nazir Nazi

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Une demande de la Sonelec pour un arrêt temporaire de la synchronisation a provoqué une réduction des heures d’alimentation. Une situation qui a impacté le quotidien des usagers du sud. Interrogé en tant que producteur principal des mégawatts dans la région, la société Innovent se retire de toute responsabilité de la baisse des heures d’alimentation dans le Mbadjini. Le point focal du groupe français, producteur d’énergie renouvelable, Nasroudine Rachad, évoque une demande de la Sonelec pour un arrêt temporaire de la synchronisation habituelle dans cette découpée en six zones.

 

Les habitants de la région du sud de Ngazidja constatent depuis des jours une réduction des heures de fourniture de l’électricité. Une situation qui ne laisse pas indifférents les abonnés à cause des conséquences sur leur quotidien. Des produits carnés sont incinérés après être décongelés, laissant le doute de “produits pourris”.
Des préjudices financiers énormes sont enregistrés jour après jour. Les activités génératrices de revenus sont mises au ralenti. La région du sud est la mieux alimentée de l’île après la mise en service de la première grande centrale solaire du pays avec ses 3 mégawatts qui devraient doubler d’ici quelques semaines. Interrogé en tant que producteur principal des mégawatts dans la région, la société Innovent se retire de toute responsabilité de la baisse des heures d’alimentation dans le Mbadjini.

Retour à la normale

Le point focal du groupe français, producteur d’énergie renouvelable, Nasroudine Rachad, évoque une demande de la Sonelec pour un arrêt temporaire de la synchronisation habituelle dans cette région découpée en six zones. “Presque quatorze jours durant, la centrale de Vwadju avait un problème et on nous a demandé de ne pas synchroniser. Nous balancions alors par îlotage. La centrale solaire, toute seule, alimentait tout le Mbadjini. Nous procédons ces derniers temps à des délestages dans une partie de la région. Mais, après quatorze jours de non synchronisation, la situation revient à la normale. Tout le monde est maintenant à l’abri pendant la journée”, s’explique Nasroudine Rachad.


Par rapport à la nuit, l’un des responsables de la société Innovent rassure que la région peut parfois être alimentée selon l’énergie stockée. “Mardi soir, nous avons couvert la région, de Kwambani à Pidjani de 17h30 à 2h du matin. Tout dépend des batteries “, lance-t-il. A rappeler que le point focal du groupe français Innovent rassure que la capacité de stockage passera à sept mégawattheures. La pose d’une trentaine de batteries permettra réellement de réduire la durée de synchronisation. “Nous avons dédouané les trois conteneurs depuis samedi. Il s’agit d’une trentaine de batteries. A l’heure actuelle, nous avons une capacité de production de trois mégas. Et avec l’arrivée de ces batteries, la capacité de stockage atteindra les sept mégawattheures”, lance-t-il.

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