La Société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec) loue une amélioration au niveau de ses centrales dédiées à la production à Ndzuani et à Mwali. Les groupes électrogènes mis en service à Ndzuani, permettraient d’éclairer tous les jours bien qu’il ne soit pas possible que cela se fasse H24. Le directeur général de la société d’Etat, Soilihi Mohamed Djounaid, rassure que toutes les régions sont actuellement alimentées et sont moins délestées.Il indique que la capacité de production est aujourd’hui estimée à 80% de la production normale, soit une puissance disponible de 4.7 mégas alors que la demande est de six mégas.
Il espère qu’une fois mis en réseau le nouveau groupe, la production dépassera les 100%. «Le nouveau groupe n’est pas encore mis en service à cause de l’indisponibilité du technicien de la société ABC qui doit déverrouiller l’accès à la salle de commande. Le technicien est attendu au mois de janvier. Ce sera une stabilité énergétique au niveau de l’île», se réjouit-il avant de préciser que la meilleure solution aux crises énergétiques récurrentes est de miser sur l’énergie solaire et toute autre énergie n’ayant pas besoin de gasoil.
4.7 Mégas sur 6.65
Reste à savoir si, dans cette puissance de 4.7 mégas évoquée, l’énergie produite par la centrale solaire privée de Pomoni (qui vend l’énergie qu’elle produit à la Sonelec) entre en compte ou pas. A rappeler que le directeur régional de la Sonelec, Claude Ben Ali, avait convié la presse, au mois d’août dernier, et avait affirmé aux journalistes que la Sonelec-Ndzuani a été en mesure de fournir 3,1 mégawatts d’électricité à ses abonnés. Sur les six que compte la centrale thermique de Ntrenani, l’île de Ndzuani a besoin en tout de 6.65 mégawatts.
Quant à Mwali, Soilihi Mohamed Djounaid, rassure qu’il n’y a pas véritablement de problème. Du fait que la demande est évaluée à un mégawatt sur une puissance disponible actuelle de deux mégas. «Nous avons un groupe qui nécessite une révision. La révision est lancée. Les techniciens, avec tout l’outillage, y sont à l’œuvre pour relever le défi dans les plus brefs délais. C’est une façon de garantir de l’électricité en cas de panne de groupes à l’avenir», envisage-t-il.