Le projet de construction d’une centrale au fuel lourd, qui reste aux yeux du gouvernement la solution transitoire vers la stabilité énergétique, enregistre «des avancées notoires». Six mois après l’arrivée des groupes thermiques à fuel, le coordinateur du projet, Hassani Andili estime que les techniciens d’Overseas International Alliance sont plus ou moins au rendez-vous. Ce qui laisse croire que le gouvernement comorien pourrait d’ici fin 2019 prendre un peu de relâche sur sa subvention journalière au profit de la Société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec), dans le cadre de l’achat du gasoil.
À en croire toujours le coordinateur, les travaux de génie civil sont arrivé à terme. «Nous attendons cette semaine des containers pour des équipements de distribution d’huile, de gasoil et du fuel. Il reste l’implantation des maisons préfabriquées pour protéger les cinq groupes de dix-huit mégawatts. Et nous devons aussi procéder aux soudures, dans le cadre de la construction de deux citernes de 5 mille m3 chacune», a-t-il expliqué. Dans notre dernier entretien avec ce dernier, il a fait savoir que le projet a également demandé la construction de deux autres citernes pour rassurer qu’à l’avenir les ruptures du fuel ne seront pas enregistrées.
Hassani Andili a toutefois souligné que les techniciens d’Overseas sont toujours en attente d’une ligne moyenne tension (Mt) et d’une puissance électrique additionnelle à travers deux transformateurs électriques de 100 kva chacun. C’était au mois de décembre 2018 que le coordinateur du projet nous avait annoncé cette demande reformulée auprès du premier bénéficiaire, l’ex-Mamwe, soit un peu plus de trois mois.
Nazir Naz
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