L’association des écoles coraniques de Moroni (Aecm) a mobilisé plus de trente écoles coraniques (payalashio et madrsa) de la capitale à l’occasion de la célébration l’an musulman. La fête a eu lieu à la place de l’indépendance, en présence du maire de Moroni, Abdoulfatah Said Mohamed. Une foule impressionnante s’est rendue sur place. Les différentes écoles coraniques, ont organisé leur traditionnel défilé à la place de l’indépendance.«Nous célébrons le premier jour du calendrier musulman mais aussi notre prophète», a rappelé le président l’Aecm, Aboubacar M’madi Mnamdji, exprimant sa satisfaction de voir plusieurs élèves rassemblés pour cette fête. «Je suis heureux de voir autant de jeunes et d’écoles coranique réunis aujourd’hui pour ce grand événement», a-t-il déclaré.

Des prix décernés aux gagnants des concours de lecture du Coran

A cette occasion, le président de l’Aecm a décerné des prix aux lauréats des concours de lecture du coran (musabaka), de hadith (récits du prophète Muhammad Psl) et de fiqh (sciences islamiques) qui ont eu lieu une semaine plutôt. Le madrasa de Mma Anissa, Rasulu al Aadhwam arrive en première position suivie des madrasa Al Miradj et Usulu Taq’wa ont remporté la deuxième places. «Je suis heureux de la deuxième place de mon madrasatu Al Miradj», a déclaré Aboubacar M’madi Mnamdji. Pour sa part, le maire de Moroni a tenu à remercier l’association des écoles coraniques de Moroni pour cette initiative. Abdoulfatah Saïd Mohamed a souligné les problèmes que rencontre l’enseignement coranique surtout dans la capitale. «Beaucoup de jeunes trainent dans les rue de Moroni et ne vont pas à l’école coranique.

Cela explique le déclin de l’éducation religieuse, alors qu’ensemble nous pouvons faire face à cette crise», a-t-il déploré. Les jeunes des diverses écoles présentes ont exprimé leur joie de pouvoir participer à cet événement et défiler avec les autres écoles coraniques. «Je suis heureux de participer à cette fête et arriver deuxième du concours organisé à l’occasion. C’est un honneur pour moi et pour mon école. Je suis sûr que mes camarades sont du même avis que moi», s’est réjoui Faizdine Youssouf Zaraoui, un jeune du Madrasa Usuli Taq’wa.

Saleh Mohamed Soilihi (stagiaire)