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Gastronomie et vie courante I Un Moulin de râpage de noix de coco désormais à Moroni

Gastronomie et vie courante I Un Moulin de râpage de noix de coco désormais à Moroni

Société | -   Hamidou Ali

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Les occupations légitimes de la femme ont grandement motivé la porteuse de ce service très sollicité par les familles. «Je reconnais les multiples occupations qu’a la femme comorienne dans le milieu socioprofessionnel et dans sa vie de famille en particulier», a souligné la propriétaire du Moulin, précisant que «le prix de râpage d’un coco est de 50fc». Les clients parlent d’une initiative «louable» car le service leur facilite la vie à moindre coût.

 

Une femme d’affaires comorienne a mis en place une société de râpage de noix de coco. Cette machine qui sert à râper les noix de coco se trouve à Moroni, Asgarali, un quartier du sud de la capitale. Elle «sert à faciliter les femmes dans leurs travaux culinaires au quotidien», dira la propriétaire, Fahitati Malida Souef.
Les occupations quotidiennes de la femme ont grandement motivé la porteuse de ce service très sollicité par les familles. «Je reconnais les multiples occupations qu’a la femme comorienne dans le milieu socioprofessionnel et dans sa vie de famille en particulier», a d’abord souligné la propriétaire du Moulin. «J’ai pensé à cette initiative pour mes propres usages et besoins personnels mais plusieurs familles me sollicitent de commercialiser l’opération afin qu’elles en bénéficient», devait-elle souligner.

Une clientèle de 400 personnes par jour

Une demande vite acceptée pour aider ces femmes dans leurs tâches quotidiennes. «Je reçois en moyenne 400 personnes par jour, elles n’apportent pas la même quantité de cocos évidemment. Certaines achètent sur place et d’autres ailleurs. Le prix de râpage d’un coco est de 50fc», dit-elle avant d’ajouter : «je n’ai pas intérêt à fixer des tarifs élevés, surtout que je travaille avec mes enfants», souligne Fahitati Malida Souef qui regrette de ne pas disposer d’un employé. «On crie ici et là qu’il y a du chômage, pourtant je cherche un employé pour m’aider dans cette activité, en vain». Lors de notre passage lundi dernier, vers 11h 39, une lycéenne était à la machine.

Elle vient aider sa tante à chaque fois qu’elle a du temps libre. Sur place, une foule se forme, chacun attend son tour pour râper ses cocos. «Je suis là depuis 10h et demi avec 7 cocos, lesquels je paie 50 franc l’unité et j’attends mon tour», a affirmé Samiati Issimaila. «J’ai déposé mes cocos et vaqué à d’autres affaires avant de revenir récupérer», témoigne une magasinière qui travaille au centre douanier de Moroni-Port. Selon elle, l’initiative est «louable» car le service leur facilite la vie à moindre coût. Une autre personne vêtue d’un boubou dit apprécier «la rapidité du service» et son utilité pour les femmes au programme journalier chargé. Selon Walid Hicham, cette activité lui permet d’accompagner sa femme car «je lui ramènes les noix de coco râpées en fonction du menu du jour».

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