La formation des Officiers de police judiciaire (Opj), lancée il y a trois mois, le 18 novembre dernier, a pris fin hier mardi 25 février. A cette occasion, une cérémonie a été organisée à l’Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (Enfag) en fin d’après-midi, en présence du directeur de cabinet chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, du ministre de l’Intérieur, Mahamoud Fakridine, son collègue de la Justice, Said Omar Houmadi, du chef d’Etat-major, le général Youssouf Idjihad, du procureur de la République, Abdou Ismail, et du commandant de la Gendarmerie, le Colonel Tachfine Ahmed, entre autres.
Ce dernier a félicité les stagiaires qui sont « 30 militaires et une psychologue » de l’Armée nationale de développement (And) pour «leur investissement dans cette formation ô combien essentielle dans leur carrière de gendarme et d’enquêteur ». Tachfine Ahmed a ajouté : «Entre autres modules enseignées, ce stage vous a permis de consolider vos connaissances dans les disciplines telles que le droit pénal spécial, le droit pénal général et la procédure pénale qui constituent les bases sans lesquelles, la pratique de la police judiciaire serait très laborieuse pour ne pas dire simplement, impossible»,. Et de préciser que «leur rôle d’Officier de police judiciaire, sera déterminant dans la conduite des enquêtes judiciaires destinées à rechercher les auteurs des crimes et délits, à rassembler les preuves et à les déférer devant les juridictions compétentes». Le commandant de la gendarmerie leur a demandé de « se montrer à la hauteur des missions qui leur seront assignées précisant que la nouvelle politique du chef d’Etat-major vise à rompre avec les errements du passé, rompre avec la routine et la nonchalance dans lesquelles se complaisent certains».
Un partenariat And-Udc
Pour sa part, le directeur de cabinet chargé de la Défense, a exprimé sa reconnaissance envers le colonel Nabil, coopérant militaire marocain au sein de l’And et qui a assuré la direction pédagogique dudit stage. Youssoufa Mohamed Ali a remercié tous les partenariats que les Comores entretiennent avec d’autres pays en l’occurrence le Maroc avec lequel, «nous avons une longue tradition de collaboration en matière de sécurité et de formation et qui continue de nous transmettre son savoir-faire et son expertise». Il ajoute : «La France avec son soutien technique constant a également joué un rôle déterminant dans ce processus. Les Emirats ainsi que les Etats-Unis, par leur engagement sans faille ont contribué au renforcement de nos capacités, tout comme la Chine avec laquelle nous entretenons des échanges fructueux ».
L’And et l’Université des Comores ont signé une convention de partenariat en marge de cette cérémonie de fin de formation. «Cette convention représente non seulement, une consolidation de notre partenariat, mais aussi, une impulsion vers de nombreux projets fructueux et novateurs», a expliqué le recteur de l’Université des Comores, Ibouroi Ali Toibibou.Les 31 bénéficiaires de cette formation de trois mois ont prêté serment devant la Cour d’appel.
