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Gendarmerie nationale I Fin de la formation sur la sécurité routière

Gendarmerie nationale I Fin de la formation sur la sécurité routière

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Vingt-quatre agents sous-officier ont bénéficié d’une formation sur la sécurité routière précédée par la révision du code de la route et l’intensification des campagnes de sensibilisation. Le ministre de la Justice, Djae Ahamada Chanfi a salué les précurseurs de cette formation de «grande envergure» notamment du fait que le pays soit confronté à des accidents routiers qui changent de nature d’année en année.

 

La cérémonie de clôture de la formation sur la sécurité routière qui s’est déroulée la gendarmerie nationale à a eu lieu en présence du ministre de la Justice Djae Ahamada Chanfi, du Colonel Mohamed Yahaya, de l’attaché de la sécurité auprès de l’ambassade de France à Moroni Eric Panlou, et du commandant de la gendarmerie nationale Ramadani Mdahoma.Au total, vingt-quatre gendarmes sous-officier ont bénéficié de cette formation dispensée par le chef d’escadron Jean Christophe Bellomia et l’adjudant-chef Michael Jourdain qui s’inscrit dans le cadre de la coopération des deux pays. Le commandant de la gendarmerie Ramadani Mdahoma a dévoilé les enjeux de la formation.

«La législation en matière de sécurité routière»

«Tenant compte des nouveaux dispositifs du code de la route révisé, la session de formation qui prend fin aujourd’hui, va vous permettre de mettre en application entre autres les actions de prévention du risque routier les actions de contrôle et le traitement de contentieux». Et d’ajouter : «cette formation répond à un impératif de renforcer périodiquement la sécurité routière et de mettre à jour leurs connaissances au regard des évolutions des règlements et législation en matière de sécurité routière».


Le chef d’escadron Jean Christophe Bellomia a dit se réjouir du «bon déroulement» de ladite formation, soulignant «la bonne volonté exprimée par les 24 bénéficiaires» à acquérir les fondamentaux mais aussi les réflexes et ensuite la pratique pour devenir de véritables professionnels de la route. Toujours selon le formateur, «avec l’ingéniosité des outils disponibles et les moyens locaux, ils vous permettent d’entamer progressivement une marche vers ce qui sera notre métier de la sécurité routière, sans pour autant avoir à imiter ce qui se passe dans les autres pays. Je suis sûr que ce soit pour l’alcoolémie, la constatation des accidents corporel et mortels occasionnellement matériel et les contrôles routiers vous serez en capacité de le faire en sécurité pour vous mais également pour les usagers pour lesquels vous êtes destinés à protéger».


Le ministre de la Justice Djae Ahamada Chanfi a salué les précurseurs de cette formation de «grande envergure» notamment du fait que le pays soit confronté à des accidents routiers qui changent de nature d’année en année. «Lorsque l’on voit effectivement les accidents qui se produisent régulièrement sur les axes routiers, on comprend l’importance, l’enjeu même de cette action quotidienne, d’où l’importance de ladite formation», a indiqué l’attaché de sécurité auprès de l’ambassade de France à Moroni, Eric Panlou, soulignant que d’autres formations seront organisées à court et à long terme. A noter que la sécurité routière est l’une des priorités des autorités qui ont procédé à la révision du code de la route pour l’adapter aux nouvelles situations vécues ces dernières années. Des caravanes de sensibilisation ont été organisées ces derniers mois pour mieux expliquer la nouvelle legislation.

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