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Gendarmerie nationale I Le Pign formé sur plusieurs techniques de résolution de crise

Gendarmerie nationale I Le Pign formé sur plusieurs techniques de résolution de crise

Société | -   Moudjib Mohamed Said

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La formation s’est basée sur plusieurs domaines, notamment sur des techniques de tir, des techniques de progression, et autres modes d’action. Les formateurs se sont penchés également sur les schémas tactiques qui concerne l’arrestation domiciliaire, l’intervention sur véhicule, l’intervention sur les crises de type forcené retranché, les prises d’otages, les plans d’assauts immédiats, entre autres.

 

La formation de 15 jours dispensée au peloton d’intervention de la gendarmerie nationale (Pign) par le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) française a pris fin hier, jeudi 13 novembre. A l’occasion, la gendarmerie nationale a organisé une cérémonie ce jeudi, au camp d’instruction militaire d’Itsundzuu, pour marquer la fin de la formation et remettre les attestations de mérite aux bénéficiaires.

Techniques de progression

Plusieurs personnalités civiles et militaires ont pris part à cet évènement, notamment le directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, le général de brigade et chef de l’Etat-major de l’Armée nationale de développement (And), Youssouf Idjihadi, le commandant de la gendarmerie nationale, le colonel Djanffar Ousseni Maesha, mais également l’attaché de la sécurité intérieure auprès de l’Ambassade de France aux Comores, le colonel Jean-Pierre Potot, les préfets du centre et de Washili, entre autres.

A l’occasion, le formateur, capitaine Arnaud Couric, a tenu à remercier au nom de l’équipe formatrice les initiateurs de cette formation, «pour les moyens, tant humains que matériels et le temps qui ont pu leur être consacrés à ce stage de formation et pour le soutien logistique de l’ambassade de France aux Comores». Le capitaine Arnaud Couric a également indiqué les objectifs de cette formation, à savoir «partager les techniques et les tactiques avec nos confrères d’armes du Pign, et échanger sur les différents schémas de résolution de crise». «Nous avons pu travailler dans différents domaines tel que le tir, les techniques de progression, mais aussi des modes d’action.

Nous avons également travaillé les schémas tactiques dans les différents domaines qui sont par exemple l’arrestation domiciliaire, l’intervention sur véhicule, l’intervention sur les crises de type forcené retranché, les prises d’otages notamment dans un bus, aussi dans des bâtiments, les plans d’assauts immédiats dans le domaine du terrorisme et aussi potentiellement dans les périples meurtriers et dans d’autres sujets», a-t-il fait savoir.

Cette formation répond aux objectifs

Pour sa part, le commandant de la gendarmerie nationale, Djanffar Ousseni Maesha, a tenu à souligner que cette formation s’inscrit dans la volonté du commandement de la gendarmerie nationale de «renforcer les capacités opérationnelles des unités spécialisées, afin de répondre avec efficacité, professionnalisme et discernement aux menaces sécuritaires actuelles et futures». Ce genre de formation intervient, selon lui, là où la technicité, la réactivité et la maitrise sont indispensables.


En tout cas, cette formation répond aux objectifs de développement de l’armée nationale, selon le directeur de cabinet du chef de l’Etat, en charge de la Défense, pour qui, «cet événement marque non seulement l’aboutissement d’un effort de formation intensif, mais aussi l’affermissement d’une coopération stratégique entre nos deux pays l’Union des Comores et la République française dans le domaine de la défense et de la sécurité».

«Cette nouvelle capacité est à la hauteur de nos attentes, notamment en matière de vigilance, de professionnalisme, de respect des droits et d’esprit de service. Vous êtes désormais l’avant-garde de la sécurité nationale», a-t-il déclaré. Pour entériner la formation, le Pign a présenté devant les invités trois exercices de démonstration dont le dernier a eu lieu au champ de tir d’Itsundzu avec des tirs à balles réelles pour une simulation d’intervention.

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