Le nouveau bâtiment abritant la Brigade de gendarmerie de Ntsaweni a été inauguré hier lundi 16 juin à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée en présence du président de l’Assemblée nationale, Moustadroine Abdou, du secrétaire général du gouvernement, Nour El Fath Azali, du directeur de cabinet du chef de l’Etat, chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed, des membres du gouvernement, du chef d’Etat-major de l’And, le général de brigade, Youssouf Idjihadi, du commandant de la Gendarmerie nationale, le colonel Tachfine Ahmed, ainsi que de nombreuses autorités civile et officiers de l’armée.
Protéger les citoyens et cultiverla paix dans les régions
Le nouveau siège comprend cinq bureaux pour les gradés et les gendarmes enquêteurs, une salle de réunion, deux toilettes, deux chambres de sûreté. Il est équipé de mobiliers modernes, de matériels informatiques. Un nouveau véhicule pickup a été mis à la disposition de la brigade. Le préfet de la région, Mohamed Mahamoud, a exprimé ses remerciements à l’endroit du gouvernement et à l’Armée nationale de développement (And) pour «ce geste qui va concourir à la paix et la stabilité dans cette région».
Dans son discours, le directeur de cabinet chargé de la Défense a rappelé le rôle des forces de sécurité et l’importance de renforcer les moyens et la proximité des agents pour mieux protéger les citoyens et leurs biens. «Les forces de sécurité sont investies de missions de paix et de sécurité.
Les agents qui travaillent au sein des corps de l’armée sont vos enfants. Ils sont là, jours et nuits, pour vous protéger et protéger vos biens. Il n’est dans l’intérêt de personne de faire du mal à nos forces de l’ordre. L’armée reste et doit toujours rester au service de la nation», a souligné Youssoufa Mohamed Ali qui a lancé un appel au civisme et à l’esprit de responsabilité. Il a appelé les localités de la région de Mbudé à cultiver la paix et à être les gardiens des biens de l’Etat et plus précisément les biens domaniaux. Il a déploré les conflits fonciers qui déchirent les familles et les localités voisines, soulignant que l’Etat a tous les attributs de toutes les propriétés foncières sur l’ensemble du territoire. «Un patrimoine foncier ne doit pas être sources de conflit car l’Etat va s’en servir lorsqu’il en aura besoin», a-t-il souligné, demandant à «la population à bien s’entendre avec l’armée» et à s’abstenir à toute action qui portera atteinte à la paix.
De son côté, le commandant de la Gendarmerie nationale, le colonel Tachfine Ahmed, est revenu sur le rôle que va jouer cette brigade, insistant sur les «contrôles de prévention et de répression des infractions au code de la route parfois à l’origine de graves accidents mortels». Il ajoute : «L’attention aux conflits inter-villageois ou parfois même à l’intérieur d’une même commune, le problème des violences faites aux femmes et aux enfants » seront au cœur de l’action de la brigade. Le commandant a également annoncé l’inauguration prochaine de nouveaux bâtiments de brigades, citant Mitsamihouli, Dembeni, Fumbuni et Kwambani dans la région de Washili. Rappelons que le coût global du bâtiment est estimé à 50 millions de francs comoriens provenant des fonds propres de l’Armée nationale de développement (And).
Moudjib Mohamed Said
