La gendarmerie nationale a organisé, hier jeudi dans son quartier général, une cérémonie de remise d’attestations à vingt-cinq gendarmes retenus après l’examen final de la formation d’officiers de police judicaire. Cette formation a été organisée avec l’appui du troisième bureau de l’Etat-major et de l’Ecole national de forces armées et de la gendarmerie (Enfag) avait pour objectif de «renforcer les capacités opérationnelles de l’Armée nationale de développement». Le directeur de cabinet chargé de la Défense, l’adjoint du chef d’Etat-major, le procureur de la République, le directeur de la Police nationale respectivement Youssouf Mohamed Ali, le Colonel Dailami Saindou Ben Ali, Mohamed Abdou, et Abdelkader Mohamed avaient pris part à cette cérémonie.
Le commandant de la gendarmerie nationale, Ramadhwani Mdahoma a soutenu que «ce stage résultait l’acquisition de savoir et de savoir-faire au service des structures policières chargées de l’application de la loi. Il a permis également le renforcement des capacités des stagiaires dans diverses matières». Les stagiaires ont appris des connaissances allant du droit pénal général au droit pénal spécial, de la police judiciaire à la liberté publique, des techniques de la procédure pénale à l’organisation judiciaire ainsi qu’aux rapports entre le ministère public et les officiers de police judiciaire.
Le commandant attend d’eux «des résultats positifs» dans l’exercice de leurs fonctions. «Les compétences qu’ils ont engrangées vont permettre de surmonter tous les défis posés par les crimes organisés, l’insécurité et les diverses formes de violence et d’incivilité», estime-t-il. Le directeur de cabinet de l’Etat, chargé de la Défense a remercié l’ensemble des instructeurs qui ont consenti leurs efforts pour faire de ce stage un succès.
Des formations necessaires
«Cette formation saura répondre aux attentes des bénéficiaires en enrichissant leurs connaissances et leur dévouement à servir la Nation», a apprécié Youssoufa Mohamed Ali. Ainsi, il a appelé les stagiaires à cultiver l’esprit patriotique, précisant que «servir en tant qu’officier de police judiciaire fait de vous des cadres qui peuvent porter les politiques de sécurité, la lutte contre les violence et d’investigation pour la sécurité du quotidien». Le ministre de la Justice, Mohamed Housseini Djamalilaili, a fait savoir que «le chef du gouvernement comorien ne cessera de faire en sorte que la justice bénéficie de toutes les formations nécessaires et possibles pour améliorer le service public de la justice et promouvoir les droits de l’Homme» aux Comores.
Adabi Soilihi Natidja
