La Banque africaine de développement (Bad), à travers son projet d’appui à la soutenabilité de la dette publique aux Comores (Pasdp-Comores), poursuit son travail d’accompagnement du secteur. Une cérémonie de remise de matériels informatiques a été organisée hier, lundi 21 juillet, à la direction générale de la dette publique en présence du secrétaire général du ministère des Finances, du directeur général de l’institution et des membres de son personnel. Cette initiative s’inscrit «dans une dynamique de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des institutions clés de l’administration publique, et plus particulièrement celle en charge de la gestion de la dette du pays».
Financée par la Banque africaine de développement (Bad), l’opération conjointe de remise de matériels informatiques et de migration vers un nouveau système de gestion de la dette qui est en cours, entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet Pasdp-Comores.A l’occasion, le secrétaire général du ministère des Finances, Dhoihirdine Ahamada Bacar, a expliqué que ce don «est un témoignage concret de l’engagement de la Bad et du gouvernement comorien» à renforcer les capacités de gestion de la dette publique aux Comores. «Le matériel informatique remis aujourd’hui jouera un rôle crucial dans l’amélioration et l’efficacité de la transparence dans la gestion de la dette publique», a-t-il affirmé. Ce dernier demeure convaincu que ce matériel « contribuera significativement à améliorer les capacités de la direction générale de la dette publique, à gérer efficacement la dette publique».
Une série de formations
De son côté, le coordonnateur du projet a souligné la nécessité pour les équipes en charge de ce pilier stratégique d’être dotées d’outils modernes, performants et adaptés aux exigences actuelles de la gestion de l’information et de l’analyse financière. «Nous sommes convaincus que cet appui contribuera à améliorer la qualité du suivi de la dette, à renforcer la sécurité des données, à faciliter l’automatisation de certains processus et à permettre, à terme, une meilleure prise de décision basée sur des données fiables et en temps réel », s’est réjoui Ahmed Abdou-Salame.
Ce dernier a profité pour informer que «le système actuellement en place (Csdrms+) sera remplacé par une nouvelle plateforme (Cm Meridian) qui sera plus performante, sécurisée et conforme aux standards internationaux ». Le coordonnateur a annoncé le début d’une formation au nouveau système de saisie des données, prévue du 28 août au 8 septembre et une formation sur la validation des données prévue du 10 août au 30 octobre. Le passage effectif au nouveau système est attendu au début du mois de novembre.La dette publique joue, selon les autorités compétentes, «un rôle crucial dans le financement du développement ». Sa gestion «rigoureuse, transparente et efficace est non seulement une exigence de bonne gouvernance», mais aussi «un facteur déterminant de crédibilité auprès des partenaires techniques et financiers ».
