Le groupement intercommunal de gestion de l’eau (Gige) de Mitsamihuli-Mbude et la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), ces deux exploitants, auraient trouvé un terrain d’entente la semaine dernière. Le ministère des eaux joue en effet le rôle de régulateur national, comme prévu dans le code de l’eau, pour dénouer la crise.
Un audit des deux dernières années et une gestion conjointe sont envisagés pour satisfaire les deux parties. Le secrétaire général adjoint, Saïd Mohamed Nassur, rassure que la réunion organisée le 7 mai dernier au ministère des eaux, durant laquelle treize responsables avaient pris part, permet de définir le rôle et les attributions des uns et des autres. “Il est convenu de dresser un rapport des activités du Gige. Un cabinet d’audit à la charge de la Sonede, évaluera les activités des deux dernières années pour permettre tout d’abord de fixer un prix du litre d’eau.
La Sonede compte beaucoup plus s’engager au niveau de la production qu’à la facturation”, fait savoir cet énergéticien.Selon Saïd Mohamed Nassur, le Gige, en tant qu’exploitant, est dans l’obligation de fournir des rapports d’activités et de verser la redevance à la Sonede. “Maintenant, après l’arrêté, le décret et le code attribuant cette source à la société d’Etat, cette dernière commence à s’en approprier. Certaines régions coopèrent directement et d’autres préfèrent rejeter l’appropriation”, relate-t-il.
Intercommunalité en matière de gestion d’eau
Le fonctionnaire précise que la loi ne donne pas un blanc-seing au Gige. Raison pour laquelle, poursuit-il, les deux communes pourraient avoir la possibilité de choisir les gestionnaires de cette source, plus précisément la facturation et le recouvrement. L’article 24 dudit code stipule que les collectivités territoriales peuvent s’associer entre elles pour l’exercice de compétences notamment dans le cadre de l’intercommunalité en matière de gestion d’eau et d’assainissement.