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Gestion des catastrophes naturelles : Une mission africaine évalue un produit spécifique aux cyclones tropicaux

Gestion des catastrophes naturelles : Une mission africaine évalue un produit spécifique aux cyclones tropicaux

Société | -   Nazir Nazi

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Une délégation de l’institution de la mutuelle panafricaine de gestion des risques (Arc) se trouve actuellement à Moroni pour redémarrer son programme dans le pays. Après les travaux d’élaboration d’un plan opérationnel pour ce programme lancé il y a deux ans, cette mission est en train d’évaluer le produit spécifique aux cyclones tropicaux et exposer les avantages et limites du modèle.

 

Un atelier a été organisé hier, mercredi 17 octobre à la salle de la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc), pour redéfinir la structure, les fonctions et les responsabilités du Groupe de travail technique (Gtt) avec les experts nationaux et parties prenantes. Une occasion pour les participants de réintroduire le produit spécifique aux cyclones tropicaux, d’optimiser la gestion publique des effets néfastes des cyclones tropicaux à la population et à l’économie, de présenter le concept et la structure du programme Arc afin de renforcer la compréhension des parties prenantes. Selon le directeur général de la sécurité civile, le colonel Ismael Mogne Daho, le pays a intérêt à travailler avec l’Arc parce qu’il est exposé à des multiples aléas aux conséquences néfastes à la vie sociale et que le pays n’a pas vraiment les moyens de faire face aux urgences. «Ce programme permettra à l’Etat de s’investir dans un mécanisme d’assurance afin de répondre aux urgences aux moments opportuns. Ce qui réduirait les dépenses financiers allant de la capacité nationale», a estimé le patron de la sécurité civile.


Ismael Mogne Daho a ensuite fait savoir que ses techniciens sont en phase d’étude sur les aléas en priorisant les cyclones, la sècheresse. Il a projeté qu’à la fin des études des propositions seront présentées au gouvernement pour mieux se décider dans ce cadre. «Pour l’instant, l’Etat a besoin de moyens, des outils permettant d’en apprécier. C’est à nous d’apporter ce dispositif», a souligné le colonel Ismael Mogne Daho.Selon un analyste en finance et en souscription auprès de l’Arc, David Masion, cette institution fournit des fonds d’urgence assujettis à des mécanismes d’alerte précoce en collaborant avec les gouvernements afin d’élaborer des plans d’urgence appropriés. A l’entendre,

Modèle satellitaire et rapide

il s’agit d’un modèle satellitaire et rapide. «Nous développons un produit pour une période cyclonique en suivant des données pour déterminer les risques. Nous observons, évaluons le produit par rapport au contexte national. Nous voyons si le gouvernement comorien pourrait se servir de notre modèle actuel ou s’il est question de l’améliorer», a expliqué David Masion après les premiers exposés de l’atelier. L’Union des Comores est signataire du traité de l’Arc depuis 2012, mais l’engagement politique avec le pays a été limité en raison de la faible exposition du pays au risque de sècheresse. Suite aux requêtes du directeur général de la sécurité civile lors d’une conférence qui s’est tenue à l’île Maurice en septembre 2015, une mission de l’Arc s’est rendue en octobre 2015 à Moroni. En mars 2016, un protocole d’accord (Mou) a été signé entre le ministre de l’Intérieur de l’Union des Comores et la mutuelle panafricaine de gestion des risques. Une délégation d’experts comoriens a participé à l’atelier de présentation du modèle de l’Arc. Début juillet 2016, une seconde mission de l’Arc s’était encore rendue à Moroni pour définir les prochaines étapes à suivre pour mener à bien le processus.

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