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Gestion des crises et des catastrophes I Réactualisation du «Plan de contingence national»

Gestion des crises et des catastrophes I Réactualisation du «Plan de contingence national»

Société | -

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Les techniciens comoriens feront un état des lieux, du 17 au 20 août, sur la gestion de la crise Kenneth ainsi que les leçons tirées de cette catastrophe. Un processus d’analyse des risques potentiels a été dévoilé et pour détermine l’impact des dégâts éventuels sur la population, l’environnement, les infrastructures, en cas de catastrophes naturelles dans le pays. «Je salue les efforts que le gouvernement et les acteurs chargés de la gestion des crises ont déployé au niveau national», a souligné le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou.

 

Un atelier de réactualisation du «Plan de contingence national» a été ouvert, mardi 17 août, à l’hôtel Retaj à Moroni. Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, le représentant du Coordinateur résident du Système des Nations-Unies, Titus Osundina, le Directeur Général de la Sécurité Civile (Dgsc), Tachfine Ahmed, ont pris part à cette séance de travail.Le ministre Mohamed Daoudou a fait savoir que l’atelier avait comme objectif d’évaluer les capacités nationales en matière de riposte et de réduction des risques des catastrophes naturelle. Mais aussi tirer les leçons de la gestion de la crise du cyclone Kenneth et à la Covid-19. Deux catastrophes qui ont eu des conséquences considérables dans notre pays. «Je salue les efforts que le gouvernement et les acteurs chargés de la gestion des crises ont déployé auniveau national», a-t-il ajouté.


Le directeur général de la Sécurité civile a fait savoir que «le Plan de contingence national» permet d’évaluer les principales mesures mises à la disposition de sa Direction pour faire face à des catastrophes naturelles, ajoutant que les Comores restent fragiles, victimes des assauts des dérèglements climatiques. «On devrait réaliser régulièrement plusieurs plans d’action, se revoir chaque année, avant, pendant et après les catastrophes pour évaluer notre niveau d’intervention, l’efficacité des équipes, les failles pour pouvoir mieux se préparer aux catastrophes futures», a expliqué le lieutenant-colonelTachfine Ahmed.


Les mouvements sismiques à Mayotte, surtout les tremblements de terre à répétition, mobilisent beaucoup l’attention des autorités comoriennes en charge de la sécurité civile. Selon Tachfine Ahmed, des études ont démontré que Ndzuani demeure de plus en plus vulnérable aux tremblements de terre enregistrés à Mayotte. «Nous devons donc agir avant qu’il ne soit trop tard. Nous sommes conscients que ce phénomène de tremblement ressenti en mer pourrait provoquer un Tsunami, surtout dans la région de Nyumakele, très proche de

Les mouvements sismiques à Mayotte

Mayotte».De son côté, le représentant du Coordinateur résident du Système des Nations-Unies,Titus Osundina, a fait savoir que le monde entier est plus que jamais exposé à des multiples aléas de la nature. «On peut citer les tremblements de terre, les catastrophes naturelles, les inondations, les éruptions volcaniques. D’où l’intérêt d’agir vite. Le Système des Nations-unies agit en synergie avec le gouvernement comorien afin de mener efficacement, la gestion des crises et des catastrophes naturelles, dans le cadre des programmes sectoriels du Plan Comores émergent «, a-t-il indiqué.

Moinourou Moindjie

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