L’Agence nationale de gestion de déchets (Angd) en partenariat avec le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) et le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) a organisé le lundi le 7 octobre dernier au Retaj, un atelier de restitution pour présenter les conclusions du rapport de mission conjoint sur la gestion des déchets aux Comores. Cet événement a vu la présence du ministre de l’Environnement, du coordonnateur résident du système des Nations unies, de la chargée d’affaires de l’ambassade de l’Afrique du Sud et celui du Maroc mais aussi des acteurs clés des secteurs public et privé ainsi que la société civile.
La mission, qui s’est déroulée du 26 février au 8 mars 2024, visait, selon le communiqué publié par l’Angd à l’occasion, à évaluer les systèmes actuels de gestion des déchets dans le pays et à proposer un programme intégré basé sur les principes de l’économie circulaire. «Ce programme vise à résoudre les problématiques liées à la production et à l’élimination des déchets, ainsi qu’à promouvoir une gestion durable des plastiques», peut-on lire.Les responsables de l’agence nationale de la gestion des déchets feront savoir qu’à travers une analyse réalisée «pour mieux comprendre les défis structurels auxquels le pays fait face», un programme intégré de gestion des déchets a été proposé.
Une gestion durable des déchets
«C’est un concept élaboré pour mettre en place une gestion intégrée et durable des déchets, en particulier les déchets plastiques, tout en explorant les liens avec les secteurs de l’énergie et de l’eau», a expliqué le directeur général de l’Angd, Oussoufa Mze. L’atelier de restitution était l’occasion de discuter des recommandations proposées pour une gestion plus durable des déchets aux Comores.En collaboration avec le gouvernement et les parties prenantes locales, le programme des Nations unies pour l’Environnement (Pnue) et le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont laissé entendre qu’ils soutiendront le pays dans la mise en œuvre de solutions adaptées, notamment en matière de financement durable et de renforcement des capacités institutionnelles.
«Le Pnue et le Pnud, dans le cadre de leur coopération conjointe, ont identifié le pays comme pilote pour mettre en œuvre des solutions innovantes et durables en matière de gestion des déchets et d’économie circulaire», a-t-on appris à travers le communiqué cité.En tout cas, ce n’est un secret pour personne, les Comores font face à des défis croissants en matière de gestion des déchets. Et ceux-là impactent non seulement la santé humaine, mais également les écosystèmes terrestres et marins, à en croire les autorités compétentes. Ainsi, les solutions envisagées pourront aider à répondre aux besoins pressants déjà identifiés.
