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Gestion des ordures à Mwali I Mise en place «d’un centre de récupération» des déchets plastiques

Gestion des ordures à Mwali I Mise en place «d’un centre de récupération» des déchets plastiques

Société | -

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Le représentant adjoint du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) a justifié la mise en place d’un tel projet aux Comores, à Mwali notamment. Le chef de l’Etat est revenu sur la reconnaissance de Mwali comme réserve de biosphère, ajoutant que si «Mwali réussit au niveau mondial, c’est toutes les Comores entières qui réussissent».

 

Une cérémonie officielle de lancement du projet «mise en place d’un centre de récupération et de rachat des déchets plastiques à Mwali» a eu lieu vendredi 16 juillet à Fomboni.L’évènement a été parrainé par le président de la République, Azali Assoumani. Le gouverneur de l’île, Mohamed Saïd Fazul, le représentant résident adjoint du Pnud, Titus Osundina, le ministre de l’Environnement, Bianrifi Tharmidhi, le maire de Fomboni, entre autres avaient pris part à la cérémonie.


Le représentant adjoint du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) a justifié la mise en place d’un tel projet aux Comores, à Mwali notamment. Selon lui, l’Union des Comores est un pays à forte potentialité touristique, riche en biodiversité tant faunistique que floristique. Mais «il est fragilisé par les pressions naturelles et anthropiques et aussi confrontée à l’absence d’un système de gestion des déchets constituant ainsi des risques majeurs pour la sécurité humaine avec une forte exposition aux risques épidémiologiques, environnementaux, sécuritaire et sociaux». Poursuivant son discours, Titus Osundina a ajouté que «la richesse naturelle des îles Comores et l’étroitesse de son territoire le conduit à être en alerte sur la question de la gestion durable des déchets produits quotidiennement dans le pays».


A l’entendre, les déchets plastiques constituent «une menace sérieuse», qui impacte directement les ressources naturelles et vitales comme l’eau, la terre, et affecte également les ressources côtières et marines.En effet, «Il est donc urgent que des mesures incitatives soient prises pour permettre l’adoption de nouvelles pratiques pour gérer durablement ou en éliminant les déchets, et notamment les déchets plastiques, tout en garantissant l’amélioration des revenus pour la population», argue le représentant résident adjoint du Pnud.

Le chef de l’Etat est revenu sur la reconnaissance de Mwali comme réserve de biosphère. Il a déclaré que si «Mwali réussit au niveau mondial, c’est toutes les Comores entières qui réussissent». Interpellant l’assistance, Azali Assoumani démontre que «votre présence à cette cérémonie, c’est vous prendre pour témoin, car chacun doit prendre ses responsabilités en plus d’être un gardien de ce travail. Vous allez en suite sensibiliser aussi les autres».


Avant de finir son discours, le chef de l’Etat a déploré le déboisement sauvage et les formes de pollution qui portent atteinte aux équilibres écologiques et environnementaux. «Nous ne récoltons que ce que nous avons semé, en voulant le développement, nous avons abattu les arbres, pollué l’environnement». Et de poursuivre que «nous avons alors pris conscience du danger dans l’objectif d’attirer les touristes dans notre pays en protégeant l’environnement, et en préservant la paix dans notre pays». Le chef de l’Etat a, au terme de la cérémonie, effectué une visite au Centre rural de développement économique (Crde) de Mibani, dans la région de Djando.

Antufati Soidri

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