La Maison des organisations de la société civile (Mosc) a animé hier mercredi au Retaj un atelier portant sur la planification de l’espace marin. Une activité qui entre dans le cadre du programme visant à renforcer les capacités et le leadership de la société civile des pays de la région Nord du canal Mozambique en matière de gouvernance et gestion des ressources marines. À ce sujet, deux thèmes portant sur la planification spatiale marine et la gestion intégrée des océans ont été largement discutés.
Tirer profit de l’économie bleue
Différents participants, toutes catégories confondues, ont pris part à cette formation d’échanges. Il y avait, entre autres, des délégués de la direction de la pêche de Ngazidja, représentée par son directeur régional ainsi qu’un formateur en ligne à distance depuis le Kenya. «Celui-ci nous apprend à sensibiliser dans les différentes localités des pêcheurs sur la pêche illicite, comment procéder afin de trouver de meilleurs résultats et pouvoir bénéficier des avantages sur l’économie bleue», a expliqué le secrétaire général de la coopérative des pêcheurs de Bangwa la Hambu, Chakour M’madi.
Membre de la Mosc, le jeune n’a pas manqué de souligner que «dans les pays occidentaux et bon nombre de pays africains notamment, l’économie bleue est déjà développée tandis qu’ici nous ne sommes qu’au début. Donc, nous devons nous concentrer surtout sur la sensibilisation», a-t-il ajouté. «Nous devons constituer une commission et engager des négociations concrètes et permanentes avec les autorités compétentes qui sont les seules à pouvoir nous venir en aide. Nous devons sensibiliser les autorités, les spécialistes de la pêche, les mairies car nous devons être les interlocuteurs de l’environnement marin», a interpellé, pour sa part, Ahmed Youssouf, secrétaire-rapporteur de la thématique «Pêche illicite».