La Direction générale de la sécurité civile (Dgsc), en partenariat avec le Programme panafricain de gestion des risques (African risk capacity, Arc), a clôturé la formation des formateurs sur le genre en gestion des risques liés aux catastrophes le mercredi 20 décembre dernier à l’hôtel Retaj. L’objectif a été de maintenir les discussions en prévision des réponses aux catastrophes en intégrant une perspective de genre dans les travaux.

Said Kadafi, le directeur général adjoint du Budget,au ministère des finances et du budget, a souligné l’engagement continu du gouvernement en faveur de l’émancipation de la femme comorienne, affirmant que le genre est une question quotidienne dans le pays. Samia Abdul Madjid, consultante à la Dgsc, a insisté sur l’importance d’inclure les femmes et les personnes vulnérables dans la gestion des risques de catastrophes. Selon elle, leur participation contribuerait à transformer leurs faiblesses en forces. Elle a plaidé en faveur de la représentation des femmes dans les instances institutionnelles et locales pour favoriser la confiance et briser les stéréotypes liés au genre.

Créé en 2012 avec le financement de la Banque africaine de développement (Bad), l’African risk capacity (Arc) vise à renforcer les capacités nationales de résilience face aux risques. Koffi Konan, responsable des relations de l’Arc pour les pays d’Afrique de l’est et d’Afrique australe, a précisé que la mission de l’Arc est de renforcer équitablement les capacités nationales et de promouvoir le genre en fonction des réalités des pays impliqués.