Depuis plusieurs semaines, les chauffeurs du transport en commun menacent de faire grève en raison du paiement des vignettes sur l’ensemble du territoire national, une question qui préoccupe le syndicat Usukani Wa Massiwa.
Celui-ci maintient sa position après avoir sollicité du gouvernement l’amélioration de la qualité des chaussées en mauvais état. «Nous accordons une grande confiance au gouvernement, ce qui signifie que nos discussions se déroulent verbalement. Cependant, à ce stade de la situation, il est impératif de rédiger et signer un protocole d’accord», a expliqué Moustoifa Hamid, porte-parole du syndicat Usukani Wa Massiwa, précisant qu’»il s’agit d’une grève nationale».
«Il s’agit d’une organisation qui englobe toutes les cellules», a-t-il rappelé. «La participation de certains chauffeurs venant de zones où les routes sont en bon état est un signe de solidarité. C’est honorable car même dans les zones où les routes étaient en mauvais état, des résultats positifs ont été obtenus», a-t-il ensuite soutenu. Il a également noté que certains chauffeurs ayant déjà payé la vignette automobile se sont également joints à la grève.
Le porte-parole du syndicat national des chauffeurs a annoncé qu’ils prévoient des sanctions contre ceux qui ne respectent pas la grève. «La plupart de ceux qui ne font pas grève cherchent à provoquer des conflits, ce que nous cherchons à éviter à tout prix pour préserver l’intégrité de notre mouvement. Dans tous les cas, nous pouvons confirmer que la grève est respectée dans les régions en dehors de Moroni, seule la capitale montre des divergences», a-t-il affirmé.