La société d’assurance qui opère à Mwali a réagi après la récente grève des automobilistes de l’île. L’Agence générale d’assurance des Comores (Agac) est la seule agence «officiellement reconnue depuis 2014», d’après son patron contacté par Al-watwan. Son directeur général affirme que sa structure est bien active et travaille en collaboration avec le garage de Le Roi qui s’occupe de la réparation des véhicules victimes d’accidents. «L’Agac existe depuis presque vingt ans. Elle est active à Ndzuani depuis 2003», rappelle Soibahou Ed-Dine.

Le directeur général explique que la concurrence est rude à Mwali, ajoutant que certains automobilistes finissent par tomber sur des structures qui n’ont pas une vraie assise sur l’île. «Certains concurrents s’installent sur l’île et font payer moins cher alors qu’ils sont, en général, que de passage», regrette-il.
Pour justifier l’existence des activités de son agence, Soibahou Ed-Dine, indique la collaboration qu’il entretient avec le Centre hospitalier de référence insulaire de Fomboni (Chri) suite à une convention signée entre l’Agac et le Chrif. «L’agence s’engage à payer les prestations rendues par le Chri à ses assurés qui ont subi un accident de circulation routière. Le Chri prend en charge des soins nécessaires de ses assurés qui ont une attestation d’assurance en cours de validité. Pourtant, les chauffeurs de bus et taxi de Mwali revendiquent le manque d’agence d’assurance sur toute l’île», regrette le patron de l’Agac.
L’absence supposée d’une agence d’assurance sur l’île et le manque d’accompagnement en cas d’accident ont été les motifs brandis par les automobilistes pour justifier leur mouvement de grève du lundi 5 avril.

Une attestation d’assurance
en cours de validité

La grève avait perturbé le trafic sur l’ensemble (Lire notre édition du mardi 6 avril dernier). Soibahou Ed-Dine interpelle les taximans et les propriétaires de véhicules et les demande à se renseigner au sujet de l’existence ou pas d’une agence d’assurance à Mwali.
Pour lui, l’assurance est obligatoire mais, facultative. Les assurés ont, selon lui, une «garantie d’une responsabilité civile» et ont également une «garantie recours», «qui couvrent tous les frais judiciaires en cas d’accidents», a souligné le directeur de l’agence d’assurance.

Antufati Soidri