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Guerre Israël-Hamas I Les massacres se poursuivent à Gaza, aucun cessez-le feu en vue

Guerre Israël-Hamas I Les massacres se poursuivent à Gaza, aucun cessez-le feu en vue

Société | -   A.S. Kemba

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Les agences des Nations-Unies parlent « d’une situation humanitaire catastrophique » dans l’enclave palestinienne sous l’étau de l’armée israélienne qui a bouclé presque toutes les issues. L’Etat hébreu a toutefois autorisé l’entrée de convois d’aides humanitaires à partir du sud après un compromis avec l’Egypte. Le seuil de « 5.000 morts » à Gaza a été franchi lundi 23 octobre. Côté israélien, le nombre de personnes massacrées par le Hamas est estimé à « 1.435 » alors que « 212 otages » sont toujours aux mains du groupe terroriste.

 

Les bombardements israéliens se poursuivent encore, à intervalles régulières, dans la bande de Gaza après une trêve de quelques jours au lendemain de l’attaque, mardi dernier, d’un hôpital ayant fait « 800 morts » selon un bilan relayé par le journal Libération. Le média français a toutefois pris le soin de mentionner les bilans contradictoires communiqués par de nombreuses sources.


La trêve en question avait permis à certaines chancelleries occidentales d’appeler Israël à «tempérer sa vengeance » et à «donner une chance à un cessez-le-feu». Mais cette parenthèse de la compassion a vite laissé place à un blanc-seing à l’Etat hébreu de poursuivre son plan de «décapitation du Hamas» et de «punition collective» des civils palestiniens à bout des tirs d’artillerie de l’armée israélienne. La libération de deux otages américaines, la semaine dernière, a été perçue comme une nouvelle opportunité de pousser les protagonistes à adopter une approche pragmatique favorable à un règlement pacifique de la guerre.

Mais cela n’a pas été le cas. Les dirigeants internationaux marchent sur des œufs. La diplomatie internationale joue au chat et à la souris. Les massacres se poursuivent encore à Gaza, aucun cessez-le feu en vue.
Après seize jours de guerre, des agences des Nations-Unies parlent « d’une situation humanitaire catastrophique » dans l’enclave palestinienne sous l’étau de l’armée israélienne qui a bouclé presque toutes les issues.

Hier, l’Etat hébreu a toutefois autorisé l’entrée de convois d’aides humanitaires à partir du sud après un compromis avec l’Egypte. Le seuil de «5.000 morts» à Gaza a été franchi lundi 23 octobre. Des enfants, des femmes, des vieillards sont retirés tous les jours des décombres des bâtiments pulvérisés délibérément par les forces armées du Tsahal. Côté israélien, le nombre de personnes massacrées par le Hamas est estimé à « 1.435 » alors que « 212 otages » sont toujours aux mains du groupe terroriste.
Avec l’opération terrestre en perspective, des voix craignent «un bilan encore élevé et le risque de prolongement du génocide», selon l’autorité palestinienne.

Un sommet ordinaire de la Ligue arabe fin octobre

La situation reste confuse encore au sud de la bande de Gaza. Les forces israéliennes sont harcelées par des tirs incessants du Hezbollah libanais, laissant planer les risques d’une régionalisation du conflit. Aux Comores, des manifestions en signe de solidarité au peuple palestinien ont eu lieu à Mbeni et à Moroni. (Lire ci-dessous).


Le conflit israélo-palestinien est source de nombreuses interprétations taillées à tort et à travers même si les faits historiques restent immuables. (Lire la tribune de notre grand reporter Mohamed Soilihi Ahmed, page 9). Les pays de la Ligue arabe devraient aborder le conflit à l'occasion d'un sommet prévu en Arabie saoudite à la fin de ce mois d'octobre.

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