Le pèlerinage de cette année, prévu du 17 au 22 juillet, n’aura pas lieu pour tout le monde. Ce sera uniquement pour soixante mille Saoudiens et résidents en Arabie Saoudite. L’information a été rendue publique samedi 12 juin par les autorités saoudiennes en charge du pèlerinage. Ainsi, le directeur général de l’Agence nationale du hadj et de la Oumra (Anho) a convié la presse hier, mardi 15 juin, pour confirmer l’information. Abdoulfatah Saïd Mohamed a en profité pour évoquer la situation qui prévaut actuellement par rapport à cette annonce.
Le chef de l’Agence nationale du Hadj exprime ses regrets à l’endroit des candidats comoriens à ce pèlerinage. «Cela ne dépend pas de notre volonté. Covid oblige, les autorités saoudiennes n’ont pas voulu prendre le risque en apprenant l’apparition de nouvelles souches de la pandémie du Coronavirus qui ne cessent de causer des malheurs dans le monde entier», a-t-il expliqué. Et de remercier le gouvernement comorien d’avoir veillé sur le dossier du Hadj. «Nous remercions bien sûr les candidats au pèlerinage pour leur compréhension concernant la situation, nous tenons à leur rassurer et à les appeler à garder l’espoir pour la prochaine édition», a-t-il temporisé.
Le responsable de l’Anho et les autres agences de voyage pour le Hadj se sont entendus concernant les éventuels remboursements. Ahmad Maldja Fundi, un des gérants des agences citées, a fait savoir qu’il n’y aura aucun souci pour les candidats qui réclameront des remboursements. Cependant, «après remboursement, le candidat ne sera plus réintégré car il sera remplacé», a-t-il clarifié, rappelant tout de même que plusieurs démarches ont déjà été engagées. Abdoulfatah Said Mohamed indique que le gouvernement étudie les moyens d’accompagnement des agences pendant cette épreuve difficile. Il est possible, selon lui, que «les agences soient exonérées pour amorcer leurs pertes comme cela a été fait pour d’autres secteurs».