La cinquième journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques de l’état civil a été célébrée mercredi 10 août dernier partout en Afrique. L’évènement a été célébré au sein des pays membres de l’Union africaine ayant opté pour la digitalisation des faits d’état civil. Cette année, le thème retenu est “exploiter la coordination, le leadership et l’appropriation des pays pour renforcer les systèmes intégrés d’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques : un vecteur pour compter tout le monde”.
Le chantier titanesque de modernisation de l’état-civil comorien
Les Comores ont lancé le 28 juillet le projet appui à la modernisation de l’état civil. Ce qui leur a valu la célébration, pour la première fois, de “la journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et des statistiques”. Au cours d’une rencontre tenue mercredi dernier au secrétariat général du ministère de l’Intérieur, le coordonnateur dudit projet, Sououndi Toybou, est revenu sur “les avantages du projet Amecc” et le chantier titanesque de modernisation de l’état-civil comorien.Selon lui, “ce programme d’harmonisation des faits d’état civil consistera à enregistrer tous les faits d’état civil à savoir les actes de naissances, de mariage, de décès et autres, bref tous les faits caractérisant la personnalité juridique d’une personne”.
“Un soutien coordonné aux pays africains dans le renforcement de leurs systèmes”
Le technicien rappellera que dans le cadre de l’élaboration de ce projet de modernisation des faits d’état civil aux Comores, il sera urgent de “procéder à une évaluation normalisée de l’état civil suivant la procédure panafricaine, normaliser les procédures et les formulaires de déclaration des faits d’état civil, sensibiliser la population aux bénéfices apportés par l’état civil”, avant de “former les officiers d’état civil et les personnels communaux”.
On apprendra que “la création du programme africain d’amélioration accélérée des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil s’inscrit dans un cadre continental conçu pour apporter un soutien coordonné aux pays africains dans le renforcement de leurs systèmes”, d’après un communiqué de l’Ua distribué aux médias. “Cette journée est l’occasion d’exprimer un soutien aux engagements nationaux et régionaux visant à renforcer ces systèmes et à accroître la coordination des parties prenantes en vue de maximiser les ressources disponibles dans ce domaine”, indique toujours ce communiqué, soulignant qu’il s’agit également de la journée qui réaffirme “la volonté des pays africains de prendre le leadership et la responsabilité du renforcement de leurs systèmes”.