La proposition faite par le gouvernement d’accompagner les boulangeries sous forme de subvention pour accompagner la production n’a pas été avalisée par les acteurs du secteur. Le gouvernement souhaitait, en contrepartie de cette proposition, maintenir les prix du pain à 150 francs n’a pas abouti. Pour l’ensemble des bboulangers, “cette proposition étant difficilement applicable et présentant plus de dangers pour la filière. Elle se solderait par des difficultés de trésorerie”, indiquent les boulangers dans une declaration écrite transmise aux medias.
Le Collectif des boulangers a annoncé toujours dans cette lettre adressée au ministre de l’Economie et celui des Finances la hausse du prix de la baguette de pain à 200 francs. Les signataires ont, à travers la lettre, laissé entendre que “face à la situation, des discussions ont été entamé avec les services des deux ministères à travers des rencontres ténues le 4, 7 et 8 de ce mois, portant sur les mesures d’accompagnement du gouvernement aux opérateurs de la boulangerie”. Pour eux, les plans proposés par les autorités demeurent insuffisantes et ne permettront pas de maintenir les équilibres financiers necessaires à la survie de leurs structures d’activités.
“Les membres du gouvernement ont proposé un accompagnement sous forme de subvention par rapport à la production de maintenir le prix du pain à 150 francs. L’ensemble des boulangers ne peut pas accepter la proposition qui a été faite car si elle devait être retenue,elle se solderait par des difficultés de trésorerie entre autres”, lit-on dans la lettre. N’ayant pas pu obtenir d’autres propositions alternatives, “le Collectif se voit contraint d’appliquer le prix convenu à l’unanimité de ses membres de 200 francs la baguette à compter de la date d’aujourd’hui “, mentionne la lettre. “Le Collectif a toutefois regretté de ne pouvoir éviter une telle augmentation” et dit compter “toutefois sur la compréhension des consommateurs”.