Le docteur Moustakim a tenu une conférence sur la “préservation du patrimoine culturel”, ce vendredi à la place publique Mdjihari à Ntsaweni. Le directeur de l’Université de Comores Ibouroi Ali Toibibou, le maire de la ville, le préfet de Mbudé, les chefs de la ville entre autres, ont pris part à cette conférence. L’objectif était de valoriser les monuments comoriens notamment les mosquées, les remparts voir même le patrimoine immatériel comme le twarab, la chanson comorienne, Tari la Ndziya entre autres, les quels font parties des monuments qui sont en voies de disparition aux Comores. “Ceci a pour but de valoriser les monuments matériels et immatériels. On sensibilise avant tout la population afin de mieux les distinguer et puis ensuite les protéger”, a-t-il expliqué.
Il rappellera que “Ntsaweni est le berceau de l’Islam aux Comores”, reconnu avec l’histoire de Mtsamwindza. “Ainsi nous tenons beaucoup à la valorisation de notre héritage culturel. Nous sensibilisons d’avantage à préserver nos patrimoines. L’histoire et la mosquée de Mtsawmindza d’une part et la chanson de Mohamed Hassan d’autre part, demeurent deux grands patrimoines qui marquent l’histoire des Comores”, a-t-il souligné.
Histoire et tourisme «à préserver»
Avant de finir, le conférencier a fait appel aux différents institutions, le ministère de la Culture, celui de l’Aménagement territorial, le Cndrs, les mairies, les préfectures entre autres, à se porter garant afin de mieux protéger ces monuments. Les jeunes de l’association “Ntsaweni Ngoma” ont poursuivi la journée par un Tary la Ndziya et un grand Twarab spécial Mohamed Hassan, dans la soirée du samedi à la place de la préfecture de Ntsaweni. “Nous avons organisé un grand Twarab spéciale Mohamed Hassan, afin de valoriser la chanson comorienne, qui d’ailleurs fait partie des monuments en voie de disparition aux Comores”.
Par Moinourou Moindjie