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Homicide à Dzahadju ya Hambu I Mise en liberté de Youssouf Mouigni et ses proches

Homicide à Dzahadju ya Hambu I Mise en liberté de Youssouf Mouigni et ses proches

Société | -   Mariata Moussa

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Cette mise en liberté est intervenue suite à la décision rendue le samedi 3 décembre dernier par la chambre criminelle de la Cour suprême qui a annulé l’arrêt de la chambre de mise en accusation. Cet arrêt qui a conduit les accusés dans l’affaire d’homicide de Samir Antoy Salim devant la Cour d’assises a été contesté par les avocats de la défense et a fait objet d’un pourvoi en cassation

 

Après plus de trois mois de détention préventive, Youssouf Mouigni et Soidroudine Abdallah ont finalement retrouvé leur liberté. Cette mise en liberté est intervenue suite à la décision rendue le samedi 3 décembre dernier par la chambre criminelle de la Cour suprême qui a annulé l’arrêt de la chambre de mise en accusation. Cet arrêt qui a conduit les accusés dans l’affaire d’homicide de Samir Antoy Salim devant la cour d’assises a été contesté par les avocats de la défense et a fait objet d’un pourvoi en cassation. Après que l’arrêt ait été rendu, le parquet général de la Cour suprême a fait les diligences nécessaires afin d’aboutir à la mise en liberté des personnes détenue dans cette affaire. Interrogé sur cette mise en liberté, Me Youssouf M’sa, un des avocats des accusés a déclaré que «le droit a été dit. Mon client va retrouver sa famille après cette longue séparation brutale, je ne peux que me réjouir».


L’annulation de cet arrêt à l’origine de la mise en liberté des accusés ne signifie pas que l’infraction de coup et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans l’intension de la donner, mais l’ayant provoqué soit éteinte. Cette décision de la Cour suprême n’est pas un arrêt d’acquittement. «L’affaire est pendante, le parquet peut à tout moment engager une autre procédure à leur encontre. L’affaire n’est pas classée», a précisé leur avocat.

La matinée du 23 août dernier

Quant à leur jouissance du droit d’aller et venir, l’avocat a laissé entendre que cela est réduit dans la mesure où, ses clients ne peuvent pas quitter le territoire. «Certes, ils ne font pas objet d’un ordre d’empêchement, cependant, ils ne peuvent pas voyager pour l’instant», a-t-il ajouté. Cette affaire qui a conduit Youssouf Mouigni et ses proches devant le tribunal s’agit d’un drame familial a qui a eu lieu le 23 aout dernier à Dzahadju dans le Hambu et a entrainé deux victimes, Asminour Youssouf Mouigni et son cousin, Samir Antoy Samir.

La jeune fille originaire de Dzahadju dans le Hambu, résidente en France et en vacances au pays a été sauvagement poignardée dans sa chambre par son cousin, Samir Antoy Salim, dans la matinée du 23 août dernier.L’agression d’Asminour est suivie de graves blessures corporelles dont une perte de l’œil. Suite à cet acte d’agression, le père de la jeune fille, Youssouf Mouigni est venu arracher la fille des mains de son agresseur.

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