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Hommage à Hachim Mohamed Ali I Des cadres demandent l’enseignement de «ses œuvres» dans les écoles

Hommage à Hachim Mohamed Ali I Des cadres demandent l’enseignement de «ses œuvres» dans les écoles

Société | -

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Feu Hachim Mohamed Ali, né en 1954 à Mutsamudu, décédé le 8 décembre 2022, avait consacré une bonne partie de sa vie à sauver, défendre et à enseigner le patrimoine culturel des Comores. Il avait notamment participé grandement à l’inscription de certains sites culturels au patrimoine mondial de l’Unesco. Il était l’un des deux seuls généalogistes de Ndzuani, selon le docteur Bourhane Abderemane, ancien directeur général du Cndrs et consultant du Collectif du patrimoine des Comores (Cpc) qui, les larmes aux yeux, a salué les prouesses intellectuelles du défunt.


Un hommage en la mémoire de l’ancien écrivain et historien, feu Hachim Mohamed Ali, a eu lieu mardi 27 décembre à Mutsamudu. Organisée par le Collectif du Patrimoine des Comores (Cpc) en collaboration avec les associations et la commune de Mutsamudu, la cérémonie de recueillement n’a réuni qu’une vingtaine de personnes au foyer des Jeunes Actifs Fraternelles (Jaf) à Misiri.


Les personnes présentes ont exprimé le souhait de perpétuer la mémoire du défunt, demandant ainsi que “ses œuvres soient intégrées dans le programme scolaire du pays”. Feu Hachim Mohamed Ali, né en 1954 à Mutsamudu, décédé le 8 décembre 2022, avait consacré une bonne partie de sa vie à sauver, défendre et à enseigner le patrimoine culturel des Comores. Il avait notamment participé grandement à l’inscription de certains sites culturels au patrimoine mondial de l’Unesco.

Sauvegarder ses œuvres et perpétuer sa mémoire

Il était l’un des deux seuls généalogistes de Ndzuani, selon le docteur Bourhane Abderemane, ancien directeur général du Cndrs et consultant du Cpc qui, les larmes aux yeux, a salué les prouesses intellectuelles de Hachim Mohamed Ali. “Ces livres sont authentifiés et validés par les scientifiques français, passant par ceux du monde arabe jusqu’en Australie. Il était l’un des deux généalogistes de Ndzuani. Il était parmi les écrivains ayant battu le record en terme de livres dans le pays”, a-t-il mentionné.

 

“En arabe et en français. Certains de ces livres doivent être enseignés à l’Université des Comores. Il doit recevoir les honneurs. C’est un hommage populaire qui devrait avoir lieu”, a-t-il ajouté. Hachim Mohamed Ali a, à son actif, 20 livres écrits en arabe et en français. Il fait partie, selon les participants à cette cérémonie d’hommage, “un des piliers de l’Education nationale”. Fondateur du lycée Excellence, il a contribué à la formation de nombreux jeunes dans des filières diverses.


Des associations vont mener une campagne de recherche et de préservation de ses œuvres. “La journée de sa mort doit être inscrite dans les annales. Nous échangerons avec le gouverneur Anissi Chamsidine pour la commémorer chaque année. C’est un homme qui a fait de bonnes choses. Les Comores ont perdu un grand élément qui vit encore avec nous grâce à ses œuvres.

 

Il est un des piliers fondateurs du lycée Excellence”, a souligné le directeur de cabinet du gouverneur, Ali Assane. Tous les orateurs ont déploré la faible mobilisation constatée lors de cette cérémonie d’hommage. “C’est comme si c’était une petite causerie. Ça ne devrait pas être comme ça. C’est une personne qui a su sauvé notre histoire, notre patrimoine et nos origines. Ce n’est pas une personne à oublier”, fait savoir l’historien Mahamoud Elarif

Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)

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