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Huri Money se défend avoir «respecté toutes les règles»

Huri Money se défend avoir «respecté toutes les règles»

Société | -   A.S. Kemba

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La direction générale de Huri Money nie les accusations portées à son encontre, se disant déterminée à restaurer l’équilibre des comptes et à assoir une base solide de management et de bonne gestion pour l’efficacité et l’excellence de l’entreprise. «Notre volonté est de partir sur de bonnes bases, innover et créer de la valeur ajoutée, c’est ce qui permettra d’avoir de rendements meilleurs sur le long terme», a-t-on souligné.


Au sujet de l’information selon laquelle, Huri Money a licencié sans préavis, la direction répond : «Il n’y a pas de préavis en matière de licenciements économiques. Il y a une information du délégué du personnel et des formalités à suivre auprès de l’inspection générale du travail, ce qui a été fait », a-t-on indiqué. «Soit, on paie au titre de l’indemnité compensatoire, soit au titre de l’indemnité de licenciements, et la direction a tout payé, elle a respecté toutes les règles », a-t-on ajouté.


Pour ce qui est de la base de calcul des indemnités de licenciements, les responsables de Huri Money nous renvoient à l’arrêté N°15-017/Metfpef du 29 décembre 2015, «fixant les conditions et la durée du préavis et les taux de l’indemnité de licenciement en cas de résiliation d’un contrat de travail à durée indéterminée». Le texte, dans son article 8, détermine les modalités de calcul et les taux des montants des indemnités de licenciements à verser «en fonction de l’ancienneté et de la catégorie» des employés, selon la direction.


S’agissant du changement de siège et du montant de location du nouveau bâtiment, la nouvelle direction générale souligne que le coût du loyer a été revu à la baisse «contrairement à ce que les gens croient». A l’entendre, «avant, on payait 750.000 francs par mois alors qu’aujourd’hui, on paie 550.000 francs, soit 200 mille francs de moins et donc une économie de près de 2,5 millions par an». La direction dit souhaiter revoir la politique globale de l’entreprise, «éliminer certains sites et disposer d’une nouvelle base de données» avant «tout nouveau plan de recrutements si les conditions le permettront».

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