Al Camar Lodge est le tout dernier hôtel de renom construit aux Comores. Situé à quelques mètres entre Djomani-Mbudé et Ndzauze ya Mitsamihuli, il est composé de trente chambres sur cinq bâtiments. La visite guidée des journalistes, effectuée jeudi 9 juin dernier, nous a fait découvrir un hôtel entouré de trois plages et quatre piscines dont deux artificielles avec une à côté de la boite de nuit.
Les clients peuvent aussi découvrir des minuscules criques. Les petites ruelles qui relient les bâtiments sont faites en pierres de larves et toutes les chambres sont équipées d’une terrasse avec chacune une couleur différente.Al Camar Lodge, ce sont aussi des produits locaux qui sont mis en valeur, que ce soient les produits de toilettes, les fruits ou encore les denrées alimentaires. Tout est «Made in Comoros», comme aiment dire les employés des lieux.
«Prix spécial pour le Comorien»
Ouvert le 18 décembre dernier, le service évolue progressivement avec le «slogan» de restauration «pour bien nous rôder avec la saison estivale qui arrive, mais aussi former le personnel. Al Camar Lodge a ouvert ses chambres vers le mois de mars dernier. Et si on veut faire un bilan des cinq mois, en un mot c’est du «sacrifice avec beaucoup de travail», de formations et d’amélioration» avance le directeur de l’hôtel Al Camar Lodge Charaani Bakari. Par ailleurs, le patron des lieux révèle qu’il y a eu beaucoup de changements depuis l’ouverture de la maison hôtelière à ce jour. «Les jardins ont été refaits, les bâtiments sont terminés au fur et à mesure, on essaie d’offrir un produit à la fois excellent et particulier ici aux Comores et on a de plus en plus d’employés», dit-il.
L’hôtel qui a ouvert avec onze personnes, emploie aujourd’hui trente-cinq employés et onze stagiaires. «Nous avons des emplois directs et indirects. Si l’on compte les agriculteurs, les pêcheurs et tous les fournisseurs qui sont au tour, on est déjà à une centaine d’employés directs et indirects. L’idée, à long terme, est que d’ici la fin de l’année, on comptabilise quatre-vingt-dix employés directs et qu’on puisse arriver à deux-cent avec les emplois indirects», souligne Charaani Bakari. Si Al Camar Lodge cible une clientèle «business» pour se relaxer, les gérants n’oublient pas que les Comoriens sont là toute l’année.
Ainsi, ils ont prévus un prix «spécial» pour le Comorien. Le directeur se montre positif pour le développement du tourisme aux Comores malgré la pandémie de la Covid-19.
Pour sa part, la responsable commerciale, Djabhana Saïd Ibrahim précise que l’hôtel dispose de son autonomie d’électricité, 400 kva «même si les délestages ne sont pas monnaie-courants cers derniers temps». Elle informe que l’hôtel a une programmation mensuelle de divertissement, d’expositions et de chants. Et bientôt à l’occasion de la fête nationale, ils programment le week-end de la fête nationale.