Les habitants de la localité d’Ifundihe shambwani dans la région de Mbadjini ouest ont tenu un point de presse le vendredi dernier à la place publique pour revenir sur le climat de mésentente qui régnait après les altercations du lundi 30 janvier passé. (Lire notre édition du mardi 31 janvier). Un des porte-paroles du village, Mmadi Athoumani, est revenu sur l’origine du conflit. «Les réactions du lundi 30 janvier sont dues au mécontentement entre nous et les responsables de la cellule d’Usukani Wa Masiwa de la région. Car nous les avions, à maintes reprises, sollicités des rencontres pour clarifier certains comportements de chauffeurs de transport en commun de la région après l’arrêté fixant les frais des transports.

Malheureusement, ils n’ont jamais accepté. Et cela a des conséquences. On profère des insultes de la part de certains transporteurs de bus, cela est inacceptable».Les responsables présents ont balayé les suppositions entretenues par certains selon lesquelles la localité aurait bloqué la circulation des biens et des personnes. Mmadi Athoumani se rappelle «des pactes élaborés par les habitants d’Ifundihe avec leurs voisins pour prévenir les risques de conflit dans la sous-région».

Il a cité les pactes de 2004 et de 2017, lesquels ont toujours été honorés par des autorités judiciaires et militaires et des représentants de toute la région de Mbadjini. Un autre conférencier Alhadhur Ali Mahamoud a salué les responsables qui se sont rendus (le lundi 30 janvier) au village pour recueillir les doléances des habitants d’Ifundihe. «Tenant compte des résolutions enregistré et les réactions des parties prenantes, nous avons pris la décision de nous affilier aux autres localités de Nguwengwe avec qui nous vivons les mêmes difficultés», insiste-t-il. Alhadhur Ali Mahamoud ajoutera que l’objectif d’une telle mesure et d’asseoir et renforcer les valeurs de la paix comme le réitère le chef de l’Etat, Azali Assoumanin