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Impayés d’impôts et Charges patronales à La Réunion : Me Larifou reconnait la dette mais dément le montant

Impayés d’impôts et Charges patronales à La Réunion : Me Larifou reconnait la dette mais dément le montant

Société | -   Mohamed Youssouf

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Revenu sur le devant de la scène médiatique grâce à des informations en provenance de La Réunion qui parlent d’une dette de 250 000 euros d’impôts et de cotisations patronales, l’avocat Said Larifou a, au cours d’une conférence de presse, tenu à apporter des précisions.

 

D’emblée, Said Larifou a commencé par démentir le montant évoqué par les médias. “La dette existe mais le montant est totalement faux. Certains avaient même parlé de deux millions d’euros à un certain moment mais aujourd’hui, ils parlent de 250 000 euros. En réalité, preuve à l’appui, il s’agit de 160 000 euros pour les services des impôts français et environ 34 000 euros pour les cotisations patronales pour la retraite des six employés que j’avais à Saint Pierre dont le salaire minimum était de 2000 euros mensuels” a expliqué le conférencier avant de revenir sur les raisons qui l’ont poussé à avoir des impayés au niveau des impôts.

"Un chiffre d’affaire de 500 000 euros par an"

“Il faut savoir que j’avais un chiffre d’affaire de 500 000 euros par an. Je gagnais beaucoup d’argent et forcement, je devais payer plus pour l’impôt et les cotisations patronales. C’est vrai au lieu d’utiliser uniquement l’argent qui me revenait et verser le reste à l’Etat français, j’ai tout utilisé pensant que j’allais percevoir 200 000 euros que je devais toucher dans un dossier. Sauf que le juge avait refusé que mon client me paye cette somme faute de convention d’honoraires alors que mon bâtonnier avait émis un avis favorable au vu du travail que j’avais abattu sur un dossier d’une valeur de 2 millions d’euros” a informé à la presse, l’avocat comorien.

Selon ce dernier, il aurait signé un protocole d’accord le 3 août 2016 avec l’Etat français et aurait signé une autorisation de prélèvement bancaire d’un montant de:

1 500 000 francs comoriens chaque mois pour éponger cette dette aussi bien pour les impôts que pour les charges patronales.

“Actuellement, je ne suis rattaché à un aucun barreau à l’exception de celui de Moroni. Pourtant, je continue de payer cette dette parce que je reconnais l’erreur de stratégie que j’ai commise et je ne suis pas du tout fier raison pour laquelle, je trouve normal que la France veuille récupérer son argent. J’ai laissé la situation se dégrader parce que j’attendais beaucoup d’argent” devait reconnaitre Said Larifou qui se dit conscient de l’exploitation qu’en feront certains. 

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