Un atelier de formation axé sur la gestion des risques et le renforcement des services de contrôle alimentaire a été lancé hier lundi 4 novembre, à l’hôtel Retaj, par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Artisanat. Soutenue par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), cette formation de trois jours vise à améliorer la gouvernance et les capacités de contrôle des produits alimentaires importés dans le pays.
Le secrétaire général adjoint du ministère, Ahamada Djoubeire, a ouvert l’atelier en exprimant sa satisfaction de voir ce projet se concrétiser. «C’est un réel plaisir d’être ici parmi vous pour renforcer les contrôles des importations alimentaires basés sur les risques. Avec le soutien technique de la Fao, le gouvernement mènera des études pour mettre en place une réglementation stricte concernant les aliments importés, afin de garantir ainsi la sécurité alimentaire», a-t-il déclaré. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de deux projets menés par la Fao, et visant à évaluer le système de contrôle alimentaire national.
En 2023, l’Union des Comores a réalisé une évaluation de son système de contrôle des aliments en collaboration avec cette agence onusienne et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Le but a été de mettre en place des normes et des contrôles aux frontières pour assurer un commerce sûr et fiable des produits alimentaires. L’atelier permet donc aux participants de contribuer à travers les échanges et des documents qui seront établis à combler les lacunes actuelles dans la réglementation des contrôles alimentaires.
Une approche globale
Le secrétaire général adjoint, Ahamada Djoubeire, a également évoqué la nécessité d’intégrer divers types de contrôles sanitaires pour une sécurité alimentaire complète. «Auparavant, la santé humaine était notre unique préoccupation. Avec les avancées actuelles, nous avons élargi notre champ d’action pour inclure la santé animale, la santé des plantes et la protection de l’environnement », a-t-il expliqué. Il a soutenu que ce dernier volet est essentiel, car de nombreux virus sont issus d’interactions avec les animaux, les plantes et leur environnement.