Le centre technique ouvert aux femmes de Salimani ya Hamahamet a été inauguré lundi en présence de diverses hautes personnalités de l’île de Ngazidja. Cette cérémonie s’est déroulée en présence de la gouverneure de Ngazidja, Moudhine Sititi Farouwata, et de l’ambassadeur du Japon aux Comores, Higuchi Yoshihiro.
Ce bâtiment estimé à une valeur de trente-sept millions de francs comoriens – un «don du peuple japonais comme symbole de l’amitié et de la coopération entre le Japon et l’Union des Comores» avaient tenu à préciser les personnalités présentes – dispose d’une salle de couture, d’une salle d’informatique et d’un centre d’enseignement pour adultes non scolarisés. On y compte une dizaine d’ordinateurs et six machines à coudre.
C’est la première fois que ce village a l’opportunité de disposer d’une installation du genre.C’est pour cela que toute la population de cette agglomération et de la région de Hamahame, les femmes en particulier, considère cet évènement comme «un moment historique qui va rester indélébile dans la mémoire de toutes et de tous».A cette occasion, l’ambassadeur du Japon aux Comores, Higuchi Yoshihiro, après avoir rappelé que les Comores sont peuplées essentiellement de jeunes, a estimé que le pays devait «construire plusieurs bâtiments destinés à la formations professionnelle, car c’est un outil important de développement économique et de lutte contre la pauvreté».
Selon la gouverneure de l’île, ce «projet va permettre à la femme et aux jeunes d’être autonomes. Cela montre que la coopération entre l’Union des Comores et le Japon apporte de résultats». Moudhine Sititi Farouwata a, par ailleurs, souhaité ardemment que le ministère de l’Education nationale et le gouvernement mettent en place un dispositif qui permette de «valoriser et privilégier» les diplômes obtenus dans les centres de formation technique.Pour sa part, le président de l’association de Salimani, Yakoub Youssouf Ali, a soutenu que «le plus important dans ce genre de projet, c’est la lutte contre le chômage des femmes». C’est pourquoi, a-t-il conclu, «nous appelons à une prise en compte des diplômes délivrés par ce centre».
Nassurdine Mohamed (Stagiaire)