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Incendie aux abords de l’Aimpsi : Les infrastructures aéroportuaires nullement impactées

Incendie aux abords de l’Aimpsi : Les infrastructures aéroportuaires nullement impactées

Société | -   Mohamed Youssouf

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Malgré l’ampleur des images, le feu était assez éloigné des installations de l’Aimpsi. Pour le directeur général de l’aéroport, les dispositions ont été prises pour venir à bout de cet incendie. Plus encore, «l’aéroport a les moyens et les compétences pour faire face à des situations pareilles». Le feu n’a heureusement pas fait de dégât ni humain ni matériel et «les activités aéroportuaires ne sont nullement impactées», selon toujours le directeur général, Yasser Ali Assoumani, qui annonce une enquête pour connaitre l’origine de l’incendie.

 

Un incendie, d’origine encore inconnue, s’est déclaré et propagé aux abords de l’Aéroport international Moroni prince Said Ibrahim (Aimpsi) avant-hier, mardi, en fin de journée. C’est un feu plutôt nourri qui brulait à plusieurs centaines de mètres, entre 500 et 700 mètres, des installations aéroportuaires à Hahaya. Comme une trainée de poudre, l’information s’est répandue et a laissé libre cours aux imaginations des uns et des autres. Certains sont allés jusqu’à évoquer le scénario selon lequel le pavillon présidentiel serait consumé par le feu.Hier matin, le brasier était toujours en activité bien que maîtrisé par les soldats du feu. Le directeur général de l’Aéroport international Moroni prince Saïd Ibrahim (Aimpsi) a reçu Al-watwan pour revenir justement sur cet évènement qui aura provoqué la peur chez nombreux des citoyens.

Plus de peur que de mal

«Il était aux environs de 17 h quand le feu s’est fait connaitre dans l’aéroport du côté de Hahaya ville, soit à environ 700 mètres de nos installations. C’est une situation qui peut survenir raison pour laquelle, nous avons pris les dispositions nécessaires et nous disposons des camions et des pompiers suffisants pour faire face à une telle situation. Par rapport aux camions anti-feu, nous sommes passés du niveau 7 au niveau 8. Je tiens à rassurer que cet incendie n’a aucun impact sur le fonctionnement et le niveau de sécurité de l’aéroport», a réagi d’emblée, Yasser Ali Assoumani. Si les activités quotidiennes de l’Aimpsi sont nullement impactées, n’empêche que les dirigeants souhaitent mettre le paquet pour que pareille mésaventure ne survienne plus à l’avenir. «Une enquête est ouverte pour connaitre l’origine de ce feu parce que jusqu’à présent, l’on ne peut se prononcer sur l’origine. Il faut savoir qu’aucune piste n’est écartée. Heureusement nous ne déplorons aucun dégât ni humain ni matériel. Dans tous les cas, l’Aimpsi a les moyens et l’expertise pour faire face à des évènements de ce genre, la preuve, le feu d’hier (avant-hier, Ndrl) a été maîtrisé sans encombres», devait expliquer notre source qui reconnait que «réagir rapidement face à un feu dans un aéroport est plutôt difficile. Surtout avec ce vent et ce soleil qui ont permis à l’incendie de résister». Il a, en outre, affirmé que c’est autour de 23 h que les pompiers et l’Asecna ont pris le contrôle du feu et que les opérations ont cessé à 3 h du matin pour reprendre au lever du jour.


Au moment de notre passage, les pompiers étaient toujours mis à contribution d’autant plus qu’à y regarder, la piste n’est pas assez éloignée de la zone enflammée. Le feu n’était pas totalement vaincu, la zone était pierreuse, inaccessible et la nuit n’ayant pas aidé le travail des sapeurs-pompiers. Yasser Ali Assoumani déplore les réactions surtout sur les réseaux sociaux qui diffusent des informations erronées au détriment de l’image du pays. «Voyez-vous, l’on est dans le salon Vip que d’aucuns annoncent brulé complètement. Il s’agit d’un aéroport international et tous les post dans les réseaux sociaux prennent une ampleur internationale. Vous n’êtes pas sans savoir que cet aéroport est au service de l’ensemble des Comoriens. Sans aéroport, nous serions dans une prison. Personne ne s’aviserait à venir dans ce pays, encore moins à y poser un avion dans un aéroport en feu. Personne ne parle des sièges et des chariots nouvellement arrivés à l’Aimpsi, mais d’un feu à 700 metres de l’aéroport», dit-il non sans amertume.

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