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Incendie de Nice I L’étau se resserre autour de trois autres individus recherchés

Incendie de Nice I L’étau se resserre autour de trois autres individus recherchés

Société | -   A.S. Kemba

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A ce jour, trois personnes dont un mineur de 17 ans sont placées en détention provisoire à la demande du procureur de Nice. . La thèse d’un règlement de compte mal ciblé «se confirme», selon Damien Martineli.

 

L’enquête sur la mort tragique, le 18 juillet dernier, de sept Comoriens à Nice avance à grands pas. La Brigade de recherche et d’intervention (Bri) française a déjà interpellé «trois personnes» , potentiellement impliquées dans l’incendie ayant coûté la vie à cette famille comorienne logée au septième étage de l’immeuble situé au quartier des Moulins.

Trois autres individus en cavale

Le procureur de Nice a d’ores et déjà confirmé que l’incendie est bien lié à une histoire de règlement de compte mal ciblé entre trafiquants de drogue. Les incendiaires voulaient en finir avec une ou des personnes ayant vraisemblablement des liens avec des réseaux de vente de produits stupéfiants. Damien Martineli confirme cette hypothèse, ajoutant que les auteurs guettaient les lieux quelques heures avant le drame. Une position défendue par le magistrat après l’ouverture de l’enquête.La presse française fait grandement l’écho de ce drame qui continue de défrayer la chronique au sein de la diaspora comorienne de France et aux Comores. Les conditions particulièrement atroces de la mort de cette famille sans histoire, amplifient la colère et la rage chez de nombreuses personnes en France et aux Comores.


Des médias français, comme La Provence et Le Parisien, ont décodé le mystère en mettant en avant un conflit entre dealers, opérant dans Les Alpes maritimes en lien avec d’autres réseaux solidement logés à Marseille. L’une des personnes arrêtées, grièvement blessée suite à des brûlures, a été interpellée à Paris. Il s’avère que l’individu frimait régulièrement à Seine Saint Denis et jouait les facilitateurs du double réseau de Nice et de Marseille. «Trois autres individus sont toujours activement recherchés, l’hypothèse du trafic de drogue sans lien avec les victimes se confirme», a encore souligné Damien Martineli en conférence de presse, lundi 22 juillet.Les identités des incendiaires présumés n’ont pas été dévoilées au nom du secret de l’instruction et de l’impérieuse obligation de protection d’autres moyens de l’enquête. Le magistrat a encore précisé que les auteurs encourent la réclusion criminelle à perpétuité.

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