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Incendie de Nice I Un moment de recueillements plein d’émotions

Incendie de Nice I Un moment de recueillements plein d’émotions

Société | -   A.S. Kemba

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L’ambassadeur des Comores auprès de l’Unesco, Mohamed-Soyir Badjrafil, a, au nom du chef de l’Etat, Azali Assoumani, présenté les condoléances du gouvernement, après une séquence religieuse sur le statut des morts et leurs rapports avec le Créateur.

 

Une séance de recueillements et d’hommages aux victimes de l’incendie criminel du 18 juillet a eu lieu samedi 27 juillet en présence des familles des victimes, de l’ancien ministre Djaffar Salim Allaoui, de nombreux Comoriens venus des quatre coins de la France, de la communauté comorienne de Nice et du maire de la ville, Christian Estrosi.
Un moment de compassion générale qui a vite ravivé la tristesse enfouie dans les cœurs des Comoriens après ce drame d’une atrocité inouïe.


L’imam comorien, par ailleurs ambassadeur des Comores à l’Unesco, Mohamed-Soyir Badjrafil, a pris la parole pour rappeler, hadiths et Coran à l’appui, le statut des personnes mortes brûlées et leurs rapports particuliers avec le Créateur. «Il ne fait aucun doute que ces personnes iront au paradis, et ce d’autant plus qu’il y a des enfants parmi les victimes, ces personnes sont mortes en martyr, pour le fait qu’on leur a délibérément ôté la vie», a expliqué le linguiste qui ajoute que les personnes mortes à la suite d’un acte criminel sont toujours vénérées par Dieu. «Nous sommes tous attristés par ce drame mais nous devons aussi garder le courage comme l’a toujours ordonné le prophète en pareille circonstance», a-t-il ajouté.


L’ambassadeur a ensuite remercié les Comoriens pour leur solidarité légendaire en période de deuil. «Certains sont venus de Marseille, d’autres ont fait le déplacement depuis Paris. Nous, voilà réunis, pour implorer Dieu et prier pour nos proches, c’est un fait rare dans d’autres sociétés, c’est l’éducation que nous devons enseigner et léguer à nos enfants», a souligné Mohamed-Soyir Badjrafil qui a remercié les autorités françaises pour leur accompagnement aux familles, leur promptitude et leur ténacité dans l’enquête, soulignant «l’impérieuse nécessité de punir les auteurs dans le cadre de la loi». A noter que le chef de l'État, Azali Assoumani, après avoir échangé à nouveau avec les familles des victimes, s'est entretenu, samedi 27 juillet, au téléphone avec le maire de Nice, Christian Estrosi.

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