L’enquête diligentée suite à l’incendie du véhicule de fonction du commissaire au plan, Fouady Goulam, suit son cours. Selon le capitaine Ibrahim Abdallah, à l’heure actuelle, onze personnes se trouvent entre les mains des enquêteurs, mais “aucune information ne peut–être communiquée”.
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Interrogé sur l’évolution de cette enquête, le parquet de Moroni tient le même discours. Selon le procureur général, l’affaire est en phase d’enquête préliminaire, rien n’est encore fixé. Quant à la victime de cet incendie, le commissaire au plan semble être convaincu qu’il s’agit d’un acte criminel. En dehors de l’incendie de la voiture,
il y a eu des déclarations violentes et des menaces à mon encontre.
Pour le commissaire, les supposés auteurs de l’incendie de sa voiture sont des gens qui se sentent déçus et en veulent au régime. “Je suis donc une proie facile car j’habite à Mitsudje, alors je suis une cible facile à atteindre. Je reste zen car je ne suis pas du genre à avoir peur”.
Pour le commissaire, l’acte doit interpeller les autorités à doter l’Etat de moyens de façon à assurer la protection de tous les citoyens. Notons que quelques semaines avant cet incendie, le bureau du commissaire au plan avait prie feu. Interrogé sur l’éventuelle liaison entre ces deux actes, Fouady Goulam a fait savoir que le feu qui a pris dans son bureau était tout à fait accidentel.
L’incendie du véhicule du commissaire au plan a eu lieu aux environs de 5 heures du matin du lundi 30 octobre à son domicile de Mitsudje. Suite à cet acte, une enquête a été ouverte et des arrestations ont été opérées.