Plus de peur que de mal», rassure le directeur régional de l’office des examens et concours de Ngazidja, Kabiri Iliassa. D’après lui, l’incendie qui a ravagé une partie du commissariat de l’Education n’a pas engendré des dégâts considérables, à part l’installation électrique du bâtiment qui est partie en fumée. Hier, lundi 18 juillet, les agents de la société nationale de l’électricité des Comores (Sonelec) avaient été dépêchés sur place pour constater les dégâts.

«Nous sommes en train de voir comment rétablir le courant le plus vite possible pour que les activités reprennent», nous avait répondu Kabir ce lundi vers 11h lorsqu’on nous l’avons joint au téléphone. A moins de deux semaines du coup d’envoi des examens nationaux de la session 2022, [l’entrée en sixième débute le 28 juillet prochain], cette incendie n’a pas manqué de susciter de nombreuses interrogations.Étant donné que l’endroit abrite presque tous les documents des candidats de l’île inscrits aux examens de cette année.

Une installation électrique vétuste

Mais le directeur de l’Oec a rassuré que rien n’a été endommagé. Selon des témoignages recueillis sur le lieu du sinistre, le feu se serait déclaré dimanche en fin d’après-midi alors que le concierge se trouvait à la mosquée. On pointe du doigt l’installation électrique d’un building vétuste datant de l’ère coloniale.Pour le moment, aucun élément indiquant qu’il s’agit d’un acte criminel n’a été annoncé. Même si la gendarmerie poursuit l’enquête et n’écarte aucune piste. Al-watwan a cherché à savoir s’il y a eu des arrestations, mais aucun responsable au niveau de la gendarmerie n’a souhaité répondre à la question.