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Incendie à l’école Ibn Khaldoun I L’auteure présumée arrêtée par la gendarmerie

Incendie à l’école Ibn Khaldoun I L’auteure présumée arrêtée par la gendarmerie

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Les motivations de la jeune lycéenne de 17 ans restent mystérieuses. Interpellée par une unité de sécurité locale le soir même, elle se trouve jusqu’à aujourd’hui aux mains de la gendarmerie nationale.

 

C’est un fait insolite qui a surpris les habitants de la ville de Vuvuni mercredi soir aux environs de 19h. Une jeune fille s’introduit dans l’enceinte du lycée Ibn Khaldoun et y met le feu à l’entrée de la direction générale de l’établissement. Le directeur général Ali Chioni ne s’est toujours pas remis moralement de cet acte. «Je n’en reviens pas. Ce n’est pas possible.

 

Elle a été à la brigade de la gendarmerie de Vuvuni où malgré une longue séance d’interrogatoire, je n’ai toujours pas la moindre explication. J’entends toutefois certains agents murmurer que ce serait suite à des problèmes familiaux qu’elle ait décidé d’agir ainsi dans le but de se faire renvoyer de l’école», a-t-il fait part au téléphone en fin de journée. Les motivations de la jeune lycéenne de 17 ans restent mystérieuses. Interpellée par une unité de sécurité locale le soir même, elle se trouve jusqu’à aujourd’hui aux mains de la gendarmerie nationale.

Le mystère plane

La jeune fille est en classe de seconde. Elle est native d’une localité voisine. «C’est pour cette raison d’ailleurs qu’elle a pu entrer dans l’établissement en disant au portier qu’elle aurait oublié certaines affaires et qu’elle serait venue les récupérer», ajoute le directeur de l’établissement.


«Heureusement que le pire est derrière nous. Car les orphelins logés dans l’établissement ont remarqué le feu. Ils ont commencé à l’éteindre avant l’intervention de la gendarmerie», a-t-il faire savoir précisant que les portes de la direction ont été défoncées afin de bien éteindre le feu. Des rumeurs contradictoires pleuvent.

 

Pour certains, ce serait «à cause d’un téléphone qui lui serait confisqué» alors que d’autres insinuent sur une probable «mauvaise note» ou plus pire encore «une crise de folie». Une information judiciaire a été ouverte. On ignore si elle a bénéficié ou pas d’une éventuelle complicité. Seul le rapport d’enquête déterminera l’origine des agissements cette lycéenne.

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