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Incidents au Chn El-Maarouf / Cinq jeunes condamnés à cinq mois d’emprisonnement avec sursis

Incidents au Chn El-Maarouf / Cinq jeunes condamnés à cinq mois d’emprisonnement avec sursis

Société | -

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Les faits remontent au 30 novembre. Cinq jeunes avaient proférés des injures et des menaces à l’encontre d’une équipe du service des urgences du Centre hospitalier national El-Maarouf. Leur comparution devant le tribunal de flagrant délit a eu lieu lundi dernier.

 

Cinq jeunes hommes sont condamnés à cinq mois d’emprisonnement avec sursis pour menaces et injures à l’encontre d’une équipe du service des urgences du centre hospitalier national El-Maarouf. Dans la nuit du 30 novembre, l’hôpital El-Maarouf a, en effet, été le théâtre d’une scène d’injures de quelques minutes. Selon les procès-verbaux présentés à la justice, les cinq jeunes hommes, originaires du même village, en seraient les auteurs de l’incident. Le procès-verbal de la police démontre que ces jeunes, accompagnés d’un blessé aux environs de 22 h, étaient en état d’ivresse.


A en croire les agents de sécurité de l’hôpital et les membres des équipes du soir, le blessé, en état d’ivresse, a demandé à être soigné «immédiatement». Devant le retard du médecin, la situation a pris un mauvais tournant. Par la suite, le groupe a proféré des injures à l’encontre de l’équipe du service permanent et a menacé de mettre le feu à l’hôpital. Des cas qui, selon la conseillère juridique de l’hôpital El-Maarouf, Nadhufa Moussa, restent fréquents à l’hôpital. La responsable du département juridique estime que des mesures doivent être prises. «Nous devons faire en sorte que cela ne se reproduise plus et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons poursuivis ces jeunes devant la justice», a-t-elle expliqué.

Placés en garde-à-vue depuis le vendredi 30 novembre, les cinq jeunes hommes ont comparu devant la justice lundi dernier. Devant le juge, les prévenus ont plaidé non coupables. Ils ont minimisé la scène des troubles. Pour eux, il s’agissait de simples interpellations destinées à mettre la pression sur le personnel soignant resté insensible à leur état. Dans ses réquisitions, la conseillère juridique d’El-Maarouf a demandé des sanctions exemplaires. Nadhufa Moussa a ainsi fait comprendre que cela porte préjudice à la sécurité et à la sûreté de l’hôpital.


La défense, de son côté, a fait part de l’absence de preuves pouvant attester les faits reprochés aux cinq jeunes hommes. Les avocats des prévenus ont demandé la relaxe des quatre jeunes hommes et la requalification des faits pour le cinquième jeune homme.


Bahya Soulayman,
stagiaire

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