L’Organisation internationale du travail (Oit) a organisé, le jeudi 13 novembre à l’hôtel Retaj, un atelier de validation du plan d’action national dédié à l’inclusion socio-économique des femmes et des personnes en situation de handicap. Cette rencontre a marqué l’aboutissement de trois mois de travaux menés dans un cadre participatif réunissant administration publique, société civile, secteur privé et partenaires techniques et financiers. L’objectif central est de doter les Comores d’un outil stratégique favorisant justice sociale, égalité des chances et développement durable.
La cérémonie a rassemblé des représentants du gouvernement, du ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, du ministère du Genre et de la Solidarité, ainsi que des organisations d’employeurs et de travailleurs. Pour Moegni Thanay Mohamed, membre du comité national tripartite du dialogue social, ce plan résulte d’un véritable processus de co-création enrichi par les contributions d’experts nationaux et internationaux de l’Oit. Il s’agit, selon lui, d’un pas décisif vers une société plus inclusive et équitable.
Le secrétaire général adjoint du ministère du Genre, Mohamed Ismael, a noté l’importance de ce plan dans la reconnaissance du rôle essentiel joué par les femmes et les personnes en situation de handicap dans la cohésion sociale. Malgré les progrès réalisés, des obstacles persistent, d’où «la nécessité d’un cadre solide pour guider l’action publique et garantir un suivi rigoureux». Il a salué «l’engagement des spécialistes de l’Oit dont l’expertise a renforcé la qualité du document».
Pour Moursad Mohamed, conseiller au ministère de la Jeunesse et de l’Emploi, «ce plan n’est pas un simple document administratif mais un outil vivant, nourri des expériences du terrain». Il a appelé les techniciens et acteurs gouvernementaux à en faire «un véritable levier de changement, au service d’une société plus juste et plus inclusive».
