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Inclusion financière I Trois jours de formation pour les auxiliaires de la Bcc

Inclusion financière I Trois jours de formation pour les auxiliaires de la Bcc

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Pour la Banque centrale des Comores, la formation n’est pas seulement une opportunité d’acquérir des compétences techniques, mais aussi une chance de renforcer l’engagement collectif à faire de l’inclusion financière une réalité aux Comores

 

La Banque centrale des Comores (Bcc) organise durant trois jours, une formation sur l’inclusion financière. Celle-ci est dispensée par des experts comoriens. La formation qui a débuté hier dans les locaux de la banque se penche principalement sur l’introduction à l’inclusion financière, le service financier numérique, la stratégie axée sur le client et le financement des petites et moyennes entreprises (Pme).


Lors de la première séance, les formateurs ont beaucoup misé sur l’importance de l’inclusion financière pour, à les en croire, développer davantage les différentes institutions financières du pays. L’inclusion financière n’est pas seulement, selon eux, une question de services bancaires ou de prêts. Il s’agit avant tout, comme ils l’ont toujours souligné, une question d’opportunités pour chaque citoyen comorien, sans distinction de revenu, de lieu de résidence, de genre ou de niveau d’instruction, de participer pleinement à l’économie nationale.


«Un système financier inclusif est essentiel pour assurer que personne ne soit laissé pour compte dans la dynamique de croissance que nous voulons voir s’épanouir aux Comores», devait expliquer le gouverneur de la Banque centrale. Younoussa Imani indique à l’occasion que les institutions financières doivent innover pour proposer des produits adaptés aux réalités locales et aux besoins des plus vulnérables.

Une étape cruciale

Il a insisté à ce que les institutions financières comoriennes puissent être en mesure d’explorer les possibilités offertes par la technologie notamment la fintech et les services financiers numériques pour atteindre les populations qui restent encore en dehors du système formel. «La Banque centrale s’engage à poursuivre cette dynamique en créant un environnement réglementaire qui encourage l’inclusion financière tout en veillant à la protection des consommateurs», a-t-il fait savoir avant de poursuivre que «nos politiques doivent faire en sorte que l’accès aux services financiers se fasse de manière responsable, et que les innovations technologiques qui sont développées soient accessibles au plus grand nombre».


Le patron de la Bcc de préciser que l’initiation de cette formation est une étape cruciale dans ce processus. Il ne s’agit pas seulement, à l’en croire, d’une opportunité d’acquérir des compétences techniques, mais d’«une chance de renforcer l’engagement collectif à faire de l’inclusion financière une réalité aux Comores». S’agissant des formateurs, Younoussa Imani a exprimé sa fierté de compter sur ces talents comoriens pour conduire la formation, transmettre leur savoir et leur expérience, et accompagner le renforcement des capacités de leurs pairs. «Cela témoigne de l’engagement de notre banque centrale à miser sur le développement des compétences de la diaspora comorienne pour relever les défis actuels et futurs», s’est-il réjoui.

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