Le projet Rcip4 a organisé hier un atelier sur l’étude de l’architecture d’entreprise gouvernementale (Aeg). En effet, la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (Sca2d) a retenu l’économie numérique comme étant un secteur clé dans le développement économique du pays. C’est dans ce contexte, que le gouvernement a élaboré sa stratégie du numérique à l’horizon 2028, avec six axes stratégiques dont l’e-gouvernement. Un appel à candidature a été lancé et c’est la société Ey qui a été retenue pour la réalisation de l’étude de l’architecture d’entreprise gouvernementale. Selon le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, Soilhi Mohamed Djounaid, l’Aeg finale «vise à présenter une vision plus détaillée pour le lancement de l’e-administration et un plan stratégique pour faciliter un processus de changement organisationnel, l’interopérabilité et l’application des technologies de manière stratégique».
La modernisation des administrations publiques
Le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique et la modernisation des administrations publiques, principal bénéficiaire dudit projet, n’a pas manqué d’exprimer sa « joie» pour le lancement de cette étude. «Ma présence ici témoigne de la volonté manifeste du gouvernement et l’importance qu’il accorde à ce projet, qui est de créer un gouvernement plus efficace et connecté, et réaliser le souhait d’un gouvernement avec des services intégrés et centrés sur le client au niveau technique et organisationnel», a-t-il souligné.
Pour sa part, le coordinateur du projet Rcip4, Ibrahim Mze, a rappelé que le projet Rcip4, financé par la Banque mondiale, est là pour accompagner le gouvernement comorien dans le processus d’informatisation des services de l’administration publique.
Ainsi, cet atelier entre dans le cadre de la stratégie numérique définit par le gouvernement des Comores et qui comporte plusieurs volets. «On a préféré avancer les études de l’architecture qui constitue le socle. D’autres projets vont venir se greffer en fonction de l’architecture qui sera retenu par le gouvernement», a-t-il détaillé. Les experts du groupe Ey vont, à en croire le coordinateur du Rcip4, passer deux semaines aux Comores pour rencontrer toutes les parties. «C’est un projet qui a un intérêt public, ce n’est pas seulement la Fonction publique qui va être informatisée, mais ça va aussi faciliter la vie du citoyen et permettre aux entreprises privées de pouvoir accéder à certaines informations et éviter les pertes de temps dues aux déplacements», a-t-il fait savoir.