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Infox sur le conflit «Vuvuni et Ndruani» I Les présumés auteurs interpellés par la gendarmerie

Infox sur le conflit «Vuvuni et Ndruani» I Les présumés auteurs interpellés par la gendarmerie

Société | -

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Le jeudi 22 juillet, un conflit foncier a éclaté entre des jeunes des localités de Vuvuni et Ndruani. On a enregistré un décès et plusieurs blessés. Des jeunes de Vuvuni ont mis en scène un homme «blessé» dans le but de mettre la zizanie, d’après les enquêteurs.

 

La gendarmerie nationale a procédé à une enquête suite à la vidéo publiée sur la page Facebook «Vuvuni News». L’homme, présenté comme un blessé, qui apparait sur la vidéo avec des bandages, pansements, ne l’était vraiment pas. Il s’agit d’une mise en scène des jeunes de la ville de Vuvuni avec la complicité présumée de l’administrateur du compte Facebook Vuvuni News, d’après les enquêteurs.


Selon la gendarmerie nationale, «il y avait pleins de doutes dans la vidéo», ce qui nous a poussé à ouvrir une enquête. Après une vérification de la gendarmerie à l’hôpital El-Maarouf, l’homme en question n’a jamais été admis aux urgences. «Ce n’était qu’une mise en scène des jeunes de Vuvuni avec la complicité de l’administrateur de la page Vuvuni News», avant de poursuivre que «l’homme ne présente aucune blessure», déclare la gendarmerie avec les images de l’acteur.


«Quatre personnes impliquée dans cette mise en scène sont aux mains de la gendarmerie, parmi eux, trois sont concernées dans l’enquête de l’affaire M’sa Abdallah, l’homme assassiné au cours de ces affrontements», dit la gendarmerie nationale. L’enquête est toujours en cours afin de trouver les personnes qui avaient délibérément diffusées ces fausses informations. Pour l’ancien journaliste Ali Moindjié «Vuvuni News n’est pas un média comme on l’entend parce qu’il n’est pas enregistré au niveau du Cnpa. Donc, il s’agit d’une affaire de droit commun que seule la justice peut sanctionner».


L’ancien directeur de publication d’Albalad explique que «les individus qui mentent, diffament, insultent, menacent sur les réseaux sociaux ne sont pas tous loin de là des journalistes. Beaucoup doivent être considérés comme de simples délinquants de droit commun». Quant à l’Observatoire de la déontologie aux Comores, «une déclaration sera faite dans les prochains jours à ce propos».

Nourina Abdoul-Djabar

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