La route Mimoza-Bangwa, dans la région de Hambu, sera bientôt réhabilitée. Les travaux devraient démarrer dans les prochaines semaines. Une cérémonie de signature du contrat du chantier a eu lieu samedi 31 juillet au ministère des Finances entre le gouvernement et l’Entreprise générale de terrassement (Egt), représentée par Soidiki Mohamed. Le coût des travaux est estimé à 250 millions de francs comoriens.

Des membres du gouvernement dont le directeur de cabinet, chargé de la Défense et le secrétaire général du gouvernement avaient pris part à la cérémonie aux côtés de la députée de la région, Mme Dawiat Mohamed. Des notables de la localité avaient assisté à la séance de signature, intervenue 24 heures après la rencontre entre le président de la République et les habitants de Bangwa à l’occasion de l’accomplissement de la grande prière hebdomadaire de vendredi.

Le ministre de l’Aménagement du territoire a fait part des objectifs de réhabiliter les routes secondaires situées dans les zones où le gouvernement a déjà engagé des gros chantiers de construction et de mise aux normes des routes nationales (Rn). «Il y a quelques mois, nous avons signé un contrat similaire pour la réhabilitation de la route Seleya-Mboude ya Djuu, aujourd’hui, c’est le tour de la route menant Mimoza-Bangwa», a souligné Afretane Yssouf. L’ouvrage (1,5 km) devrait être livré «dans six mois», d’après toujours le ministre.

La mise aux normes de toutes les routes

De son côté, le ministre des Finances, dans un discours très politique, a rappelé les engagements du chef de l’Etat à mettre les Comores sur la voie de l’Emergence par l’amélioration constante des conditions de vie de la population. «L’Emergence est déjà en marche. Le président a pris l’engagement de contribuer au mieux-être de la population comorienne. Et il le fait tous les jours, tous les mois et tous les ans depuis son accession à la magistrature suprême du pays», a ainsi mentionné Said Ali Said Chayhane.

Le ministre précise que «ceux qui sont encore dans le déni et qui prêchent l’échec de nos projets se rendent eux-mêmes à l’évidence que le train de l’Emergence est en marche et ne savent pas quoi faire pour l’arrêter, car les actions parlent d’elles-mêmes, ces gens-là n’ont rien à dire, nous leur invitons à maîtriser leur sang-froid et à prêcher la paix et la concorde pour le bien du pays». Le ministre ajoute : «l’Emergence, c’est de passer d’un stade de vie à un autre encore plus meilleur.

Et bien des actes ont été posés par le chef de l’Etat Azali Assoumani. La construction des routes facilite la circulation et permet de désenclaver nos villes et villages, accompagner agriculteurs, les pêcheurs, les acteurs économiques. Tout comme la fourniture régulière de l’électricité, c’est toujours pour concourir au développement socio-économique de notre pays». 

ASK