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Injures publiques et diffamation I Najda Said Abdallah porte plainte contre «Bashar»

Injures publiques et diffamation I Najda Said Abdallah porte plainte contre «Bashar»

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

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Accusé de «harcèlement moral, diffamation et injures» présumés, Abdousalami Ibrahim Mpingo alias Bashar est cité à comparaître le 5 juin par la commissaire Générale au Plan, Najda Said Abdallah.Lors d’une conférence de presse tenue hier mardi 27 mai dans son cabinet, Me Idrisse Mze Mogne a annoncé la décision de sa cliente, commissaire générale au plan, de traduire Abdousalami Ibrahim Mpingo devant la justice. L’audience est prévue pour le 5 juin prochain au tribunal correctionnel de Moroni.
Face à la presse, l’avocat a expliqué les raisons qui ont poussé sa cliente à porter plainte. «Ma cliente, la commissaire générale au Plan, a directement cité à comparaître Abdousalami Ibrahim Mpingo, alias Bashar. Elle a subi un harcèlement moral sans précédent, une diffamation sans précédent et des injures répétées. Ces délits ne pouvaient rester impunis. Elle a pris cette décision en tant que femme, mère de famille, et citoyenne comorienne», a déclaré Me Idrisse.

Des complices dans le jeu

L’avocat a également affirmé que «Bashar» n’a pas agi seul, mais avec des complices. «Ils étaient deux au départ, mais leur nombre a augmenté au fil du temps. Ces personnes ont profité de la situation pour proférer des propos diffamatoires et des injures extrêmement graves», a précisé l’avocat. Selon ce dernier, « Bashar recevait de l’argent de ses complices, ainsi que des informations à relayer sur les réseaux sociaux ». Et d’ajouter : «Comme c’est un habitué des insultes, il s’en servait pour nuire à ma cliente. »Me Idrisse a aussi fait savoir qu’une demande de citation à comparaître des complices sera déposée pour la même audience du 5 juin 2025. «Nous connaissons leurs identités. Plusieurs personnes sont derrière les propos de Bashar. Notre objectif est qu’ils répondent de leurs actes devant la justice», a-t-il fait savoir. Les complices, selon lui, encourent les mêmes peines que Bashar conformément à la loi comorienne.


Pour conclure, l’avocat a assuré que Najda Said Abdallah sera présente à l’audience. «Elle ne donnera pas procuration. Elle sera là, en tant que citoyenne, pour faire face à ceux qui l’ont publiquement attaquée. Elle veut entendre ses détracteurs répondre de leurs actes. »Me Idrisse a rappelé que, pour l’instant, il ne s’agit pas d’un procès mais d’une procédure en cours : « Il y a la présomption d’innocence, mais aussi, dans certains cas comme celui-ci, une présomption de culpabilité, puisque les faits ont été commis sur les réseaux sociaux, comme dans les affaires de presse. Nous avons des preuves, des vidéos montrant ce qui a été dit. Ce que nous cherchons maintenant, ce sont les complices».

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