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Inscriptions arabes du palais Ujumbe I Les calligraphies se rattachent à la divinité 

Inscriptions arabes du palais Ujumbe I Les calligraphies se rattachent à la divinité 

Société | -   Ahmed Zaidou

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Le professeur américain de l’université de Santa Barbara en Californie a fait de nombreuses découvertes dans les palais et les maisons princières de l’île qu’il a visités. Ces calligraphies sont rattachées selon lui « à la divinité, à la religion musulmane et à Allah» et sont «signe de distinction entre les palais ou maisons princières et les autres demeures». 

 

Au cours de son séjour d’une semaine à Ndzuani, Juan E. Campo, un professeur américain de l’université de Santa Barbara en Californie, a effectué une visite d’études dans plusieurs monuments, dont le palais de Mawana à Bambao-la-mtsanga, et celui de Domoni, avec l’accompagnement des Gardiens du patrimoine culturel de Domoni, et enfin la résidence de Sunley à Pomoni. «J’ai pu faire bien plus que ce que j’avais prévu avant mon départ aux États-Unis, et même au-delà. Ce que j’ai découvert dans le palais Ujumbe témoigne du profond attachement de la population comorienne à la civilisation musulmane. La plupart des salles du palais sont ornées d’inscriptions calligraphiques arabes liées à la divinité, à Allah. Ce palais est véritablement unique en son genre. J’ai également découvert que plusieurs palais et maisons royales présentent des inscriptions similaires, bien que légèrement différentes, notamment à Domoni. Cela offre un vaste terrain d’exploration pour les étudiants», a-t-il relevé.


Cet expert a partagé ses découvertes lors d’une restitution officielle des résultats de ses recherches à la mairie de Mutsamudu, le samedi dernier. « Nous avons pu lire d’autres versets coraniques, tels que la 112ème sourate du Coran (Al-Ikhlas), qui évoque les attributs d’Allah, ainsi que des louanges au prophète Muhammad, parmi les merveilles de sa personnalité.

La préservation du patrimoine local

À l’étage du palais Ujumbe de Mutsamudu, dans la salle d’apparat, nous avons trouvé une inscription visant à assurer la protection et la sécurité du palais, du sultanat et de sa famille », a-t-il noté. Dans son allocution ce jour-là, le maire de la commune, Zarouki Bouchrane, s’est réjoui du rôle joué par le Collectif du patrimoine des Comores dans la préservation du patrimoine local. «Nous exprimons notre gratitude à toutes les personnes qui ont contribué à ces travaux. Nous disposons d’un service d’urbanisation pour toutes les démarches de démolition. Cependant, la réalité est tout autre lorsque nous voyons des jeunes détruire ce patrimoine, comme la mosquée Chababi à Mroni», a-t-il déclaré.

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